I. 1962-2022, cela fait 60 ans que le Burundi a acquis son indépendance. Les cérémonies ont été organisées dans toutes les provinces. Au niveau national, elles se sont déroulées sur le boulevard de l’indépendance. Dans son discours ce jeudi à l’occasion de cet anniversaire, Evariste Ndayishimiye a déclaré que les réfugiés rentraient en grand nombre et s’est félicité de l’accueil réservé à ces rapatriés.
II. Soixante ans après l’indépendance du Burundi, il y a encore des Burundais qui n’ont pas le droit d’exprimer leurs opinions en ce qui concerne la gestion de leur pays. Regret exprimé par certains Burundais qui se sont entretenus avec la radio Inzamba. Ils demandent au pouvoir en place d’éviter toute forme de discrimination, comme l’avait souhaité le héros de l’indépendance.
III. La célébration de 60 ans d’indépendance devrait être une occasion de méditer sur les violations des droits de l’homme et droits politiques dont sont victimes une partie de la population burundaise. C’est la déclaration du parti UPRONA dirigé par Charles Nditije. Ce parti non reconnu par le pouvoir de Gitega accuse le parti au pouvoir de diviser les Burundais en faisant fi de l’héritage du Prince Louis Rwagasore, héros de l’indépendance.
IV. Au jour de la victoire de son parti UPRONA le 19 septembre 1961, le Prince Louis Rwagasore, le héros de l’indépendance avait appelé les Burundais à cultiver l’unité et la concorde nationale pour un meilleur avenir du Burundi. Extrait de son discours.
V. L’insuffisance de structures sanitaires, le manque du personnel soignant et le manque d’ambulance pour le transfert des patients vers d’autres établissement de santé, voilà quelques-uns des problèmes auxquels font face les occupants du camp de Meheba en Zambie. Sur trois dispensaires, un seul est fonctionnel. Dans ce même dispensaire, un seul infirmier a été académiquement formé, les autres ont appris sur le tas.