I. Le Gouvernement du Burundi a sorti un communiqué dans lequel il accuse le Rwanda d’avoir perpétré des attaques par le biais de son armée la nuit du 16 au 17 de ce mois sur la colline TWINYONI, de la zone MARURA, de la commune MABAYI dans la province de CIBITOKE. Le gouvernement burundais menace de prendre de mesures sérieuses contre le Rwanda. Le Gouvernement rwandais nie les accusations proférées par le Burundi ; ce dernier n’a jamais présenté aucune preuve depuis 2015, il y a quatre   ans sauf se contenter à publier des communiqués. Le Rwanda indique qu’il ne croisera jamais les bras pour préserver sa sécurité sur ses frontières.

II. De l’avis de David Gakunzi, journaliste et écrivain burundais, le Burundi fait du Rwanda un bouc émissaire en l’accusant d’avoir attaqué l’armée burundaise dans la kibira. Il fait remarquer que c’est le régime actuel qui a tué la paix au Burundi quand il a piétiné l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation et poussé une partie des burundais à prendre les armes.

III. Le procès en appel au tribunal correctionnel de Paris dans lequel sont poursuivis le journaliste-écrivain David GAKUNZI, l’avocat belge Maitre Bernard Maingain et un journaliste de France 3 sera prononcé le 16 janvier de l’an prochain. Ce procès a été engagé par le Président Pierre Nkurunziza pour diffamation et le tribunal de Paris avait rejeté les accusations de Pierre Nkurunziza. Maitre LEFF FORSTER, avocat des poursuivis explique que l’appel pour indemnisation au tribunal correctionnel, ne peut pas mettre en cause la décision du tribunal en première instance, si elle n’est pas poursuivie par l’appel du Parquet selon la loi en la matière.

IV. Les personnes considérées par la Cour Pénale Internationale comme victimes de violences sont de deux types. Selon FADI EL ABDALLAH, le porte-parole de la CPI, il s’agit des personnes physiques et des associations. Il le dit au moment où les associations qui défendent les victimes des violences liées au 3è mandat de Pierre Nkurunziza, sont dans la campagne de 90 jours de sensibilisation à la dénonciation des auteurs des crimes.

V. Un policier prénommé Pontien, travaillant au bureau provincial de la protection civile à Muyinga, a été agressé la nuit de jeudi à Vendredi par un groupe de jeunes imbonerakure au quartier Gasenyi de la colline Kinyota, non loin du chef-lieu provincial, selon des informations fournies à la radio Inzamba par un témoin. Ces jeunes imbonerakure étaient remorqués par le chef de colline Kinyota nommé Nzohabonimana, précise-t-on. La victime était accusée de s’être soulagé tout près du monument du CNDD-FDD érigé au quartier Gasenyi, sur la NR6 Muyinga-kobero. Quelques personnes qui se sont confiées à la radio Inzamba se disent terrifiées par le comportement des imbonerakure qui ne respectent personne, allant à s’attaquer à un agent de sécurité.