I. Entrée officielle des éléments de l’armée burundaise en République Démocratique du Congo, depuis ce Lundi. Annonce faite par les forces armées de la RDC. En juin dernier, les présidents des pays de la communauté d’Afrique de l’Est se sont mis d’accord sur le déploiement à l’est de la RDC, d’une force militaire régionale pour traquer les groupes armés dans cette partie de la RDC.
II. Appel d’Agathon Rwasa aux administratifs à la base. Ces derniers devraient sensibiliser la population au respect de la personne humaine et de ses biens. Le président du parti CNL s’exprimait hier dimanche, devant ses partisans en province Kirundo. Agathon Rwasa dénonce le comportement du parti au pouvoir qu’il accuse de chercher toujours à perturber les activités de son parti.
III. Pendant ce temps, des entrainements paramilitaires des imbonerakure sont rapportés dans différentes localités du pays. A Makamba, plus précisément en commune Mabanda, des sources sur place révèlent que des centaines de jeunes du CNDD-FDD entonnaient, samedi dernier, des chansons hostiles à l’opposition surtout au leader du parti CNL Agathon Rwasa, au cours de ces entrainements. Cela a suscité la peur au sein de la population.
IV. Triste anniversaire des massacres de Ntega et Marangara dans les provinces Kirundo et Ngozi au nord du pays. La nuit du 14 au 15 août 1988 a été fatale. Une crise ethnique suivie d’une hécatombe a frappé ces deux localités. Des milliers de personnes ont été tuées selon les autorités de l’époque. 34 ans après la tragédie, l’association AC Génocide Canada garde la mémoire fraîche des événements. Selon Emmanuel Nkurunziza, secrétaire général de cette association, ce crime a marqué le début de l’impunité des crimes de génocide au Burundi. Cette association demande aux Nations Unies de mettre en place le tribunal pénal international pour le Burundi longtemps promis, pour que les auteurs de ces crimes imprescriptibles soient punis.
V. Un autre triste événement : l’assassinat du colonel Jean Bikomagu le 15 Août 2015. Sept ans après sa mort, la justice burundaise n’a pas encore fait la lumière sur le meurtre de cet ancien chef d’Etat-major de l’armée burundaise. Les défenseurs des droits de l’homme regrettent qu’il n’y ait pas eu d’enquête pour identifier l’auteur de ce crime.