I. Certains militaires burundais qui ont participé dans des missions onusiennes de maintien de la paix dans d’autres pays ne sont pas contents. Ils protestent contre ce qu’ils considèrent comme une mauvaise gestion de l’argent qui provient de ces missions. Ils regrettent que cet argent ne profite réellement ni au corps de l’armée, ni à ces militaires eux-mêmes. Ils appellent les responsables militaires à une bonne utilisation de ces fonds onusiens.
II. Le gouvernement burundais dispose d’une stratégie de multiplication des produits des sociétés BUCECO, Brarudi et SOSUMO, lesquels affichent une pénurie généralisée dans tout le pays. Annonce faite par le Premier ministre. Alain Guillaume Bunyoni répondait aux inquiétudes des parlementaires et sénateurs à la fin de la semaine dernière. Bunyoni présentait le bilan des réalisations du gouvernement pour les six derniers mois. Pour lui, la première stratégie est de multiplier les sociétés de production des produits locaux et faciliter les importations.
III. Toute la responsabilité pour multiplier les sociétés de production incombe à l’Etat. Et sur ce plan, le gouvernement burundais a du pain sur la planche. Ceci ressort de l’analyse de Faustin Ndikumana, expert économiste. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les conditions sont nombreuses pour y parvenir. Une vraie gageure, à en croire Faustin Ndikumana.
IV. Le désespoir est total chez les enseignants ! Ils espéraient percevoir leurs salaires revus à la hausse depuis le mois de juillet. Mais ce n’est pas le cas. Propos de Victor Ndabaniwe, président de la coalition des syndicats des enseignants COSSESONA. Selon lui, la déclaration médiatique du ministre des finances est un moyen de faire trainer la nouvelle politique salariale. Victor Ndabaniwe indique que les enseignants attendaient impatiemment la mise en application de cette politique, puisque ce n’est pas la première fois qu’elle est annoncée.
V. Mieux vaut tard que jamais ! Après plus d’une année d’attente pour les uns et deux mois pour les autres, écoliers et élèves burundais réfugiés en Tanzanie ont finalement passé l’examen d’Etat de fin de cycles. Plus de 650 élèves participent depuis ce mardi aux épreuves du NECTA.
VI. Trois mois viennent de s’écouler sans que les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu n’obtiennent du savon. Ils craignent le risque d’attraper les maladies des mains sales. Ce qui étonne ces réfugiés, c’est que leurs camarades réfugiés congolais reçoivent régulièrement ce produit. Ils demandent au HCR, de considérer de la même façon les réfugiés, étant donné qu’ils sont régis par les mêmes textes de lois.