I. La communauté internationale doit garder un œil vigilent sur les activités des militaires burundais et des Imbonerakure présents en République Démocratique du Congo, parce qu’ils peuvent faire du mal d’un moment à l’autre aux réfugiés burundais qui sont en RDC. Cette alerte a été lancée par la Coalition Burundaise des Défenseurs des droits de l’Homme Vivant dans les Camps de Réfugiés, CBDH-VICAR, dans une déclaration sortie ce mardi. Selon Léopold Sharangabo, Vice-président de cette coalition, les inquiétudes sont fondées sur le fait que ces militaires et ces imbonerakure sont localisés non loin des camps de réfugiés qui avaient fui leur persécution.
II. Plus de vingt écoles privées ont été fermées hier mardi par le ministère de l’éducation nationale. Ces établissements sont accusés de fonctionner sans autorisation officielle, d’avoir des infrastructures non conformes aux normes exigées et d’insalubrité notoire.
III. Cette décision de fermer certains établissements et sections scolaires qui ne sont pas en ordre n’était pas mauvaise en soi, mais à la veille de la rentrée scolaire, le moment est mal choisi selon Eulalie Nibizi, activiste de la société civile qui milite en faveur d’une éducation de qualité. Elle explique que le ministère en charge de l’Education devrait mesurer les conséquences de cette mesure sur les élèves et les parents qui sont déjà prêts pour la prochaine rentrée scolaire. Les risques d’abandons sont énormes selon Eulalie Nibizi.
IV. La commune Kanyosha de la province Bujumbura s’est doté d’un nouvel administrateur depuis ce mardi. Triphine Safari remplace Ntahomvukiye Geneviève qui a été récemment suspendue de ses fonctions par le ministère ayant l’intérieur dans ses attributions. Geneviève Ntahomvukiye était accusée de malversations économiques et de détournement de frais de cotisation du personnel de la commune à l’INSS. Dans cette commune, certains administratifs à la base dont les chefs de colline et chef de zone n’ont pas reçu leurs salaires depuis bientôt trois mois. Ils demandent au nouvel administrateur de les rétablir dans leurs droits et les régulariser.
V. Une condamnation de 2 ans et 6 mois de prison et le paiement d’une amende de 100.000 fbu chacun, c’est la peine infligée à 3 hommes par le tribunal de grande instance de Muyinga ce mercredi au cours d’un procès de flagrance. Karim Nduwimana, Edouard Nijimbere et Saidi Nduwimana, tous originaires de la province de Ngozi, ont été coupables de trafic de stupéfiants. A côté de cette peine, le tribunal a procédé à la confiscation de la voiture de type Corolla qui transportait 87kg de chanvre à fumer appartenant à ces trois hommes. C’était la nuit du 19 août dernier sur la route Cankuzo-Muyinga.
VI. Plus de 18 personnes, majoritairement des propriétaires des bistrots qui vendent les produits Brarudi sont en garde à vue dans les cachots de la police du commissariat provincial de Muyinga depuis mardi soir selon des sources concordantes. Ils sont tous accusés du non-respect des prix légalement fixés par le ministère du commerce, affirment les mêmes sources.
VII. C’est un climat de mésentente qui règne entre les administratifs et les transporteurs des biens et personnes en province Rumonge. L’autorité administrative cherche à tout prix à faire respecter les prix fixés par le gouvernement pour le transport rémunéré. Les transporteurs trouvent cela quasi impossible compte tenu de la pénurie du carburant.
VIII. Hausse des prix des produits de première nécessité en province Rutana. La population accuse les autorités provinciales de percevoir des pots de vin de la part des commerçants pour que les prix restent élevés.