I. Grogne des militants du parti CNL en province Kirundo. Ces derniers affirment que les candidats de ce parti n’ont pas été autorisés à se présenter aux élections de notables et de chefs de quartiers qui se sont tenues ce lundi dans tout le pays. Les militants du CNL dénoncent par ailleurs ce qu’ils qualifient d’irrégularités dans ces élections. Tous les candidats étaient tous membres du CNDD-FDD selon la même source.
II. La phase d’enregistrement des candidats à ces élections a été également caractérisée par des irrégularités dans la province Gitega. Ce sont des militants de l’opposition dans cette province qui l’affirment. Ils font savoir que tous les dossiers des candidats de l’opposition ont été refusés par les chefs collinaires.
III. Les élèves et les écoliers ont repris le chemin de l’école ce lundi. Cette rentrée scolaire a eu lieu quelques jours après la mise en place d’un nouveau gouvernement. Dans une déclaration sorti ce lundi, l’organisation Parole et action pour le réveil des conscience et l’évolution des mentalités, PARCEM, demande au gouvernement de chercher une solution définitive aux problèmes d’infrastructures et d’équipements scolaires. Faustin Ndikumana, président de PARCEM.
IV. Et à ce propos, le ministre de l’éducation était ce lundi en province Kayanza pour l’ouverture officielle de cette nouvelle année scolaire. L’occasion pour les proches de deux anciens enseignants de Matongo dans cette même province, de demander au ministre de l’éducation de rétablir ces enseignants dans leurs droits. Ces derniers ont été, en effet, illégalement renvoyés en 2018 selon une source de la direction de l’enseignement à Matongo. Cette révocation est intervenue après la libération de ces enseignants la même année. Ils avaient été arrêtés et écroués en 2017 pour avoir dénoncé les infractions commises par des jeunes du parti au pouvoir selon la même source.
V. Ils réclament des sanctions sévères contre les auteurs des violences sexuelles en milieu scolaire. Ils, ce sont des parents d’élèves vivant au camp de réfugiés de Nyarugusu en Tanzanie. Selon ces mêmes parents, certains enseignants promettent à des élèves de les faire avancer de classe en échange de faveurs sexuelles. Conséquence : certaines de ces filles sont obligées d’abandonner l’école à cause des grossesses précoces. Et, le fait que les auteurs de ces viols ne soient pas traduits en justice révolte les parents et les enseignants.