I. Evariste Ndayishimiye se dit prêt à travailler main dans la main avec le nouveau président kenyan. Le président burundais l’a déclaré ce mardi lors de la cérémonie de prestation de serment du nouveau président du Kenya William Ruto, à Nairobi. Le chef de l’Etat burundais s’est exprimé en tant que président burundais, mais aussi en tant que président en exercice de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est.
II. Ces derniers jours, le président de la république Evariste Ndayishimiye accuse les autorités de commettre de fautes lourdes. Mais le chef de l’Etat ne pointe jamais du doigt les auteurs de ces fautes ni ne les traduit en justice. La radio Inzamba revient sur certaines de ces accusations.
III. Le chef de l’Etat devrait agir et décourager quiconque songerait à s’adonner à déstabiliser les institutions du pays. C’est Vital Nshimirimana, ancien président du Syndicat des magistrats du Burundi SYMABU qui le dit. Pour lui, si les allégations du président de la République sont sérieuses, le procureur général de la République devrait entamer immédiatement des enquêtes pour des poursuites judiciaires.
IV. Les élections des médiateurs collinaires n’ont d’autres visées pour le parti CNDD-FDD que de s’approprier de ce corps qui résolvait des litiges en toute indépendance. Le parti CNDD-FDD veut en faire un instrument de répression des membres des partis d’opposition. C’est ce qu’indique Jérémie Minani, président du parti RDB, qui constate que l’opposition a été écartée dans ces élections qui ont eu lieu ce lundi. Selon lui, les nouveaux médiateurs n’inspireront pas confiance à la population.
V. Les auteurs des violences sexuelles en milieu scolaire devraient être traduits en justice. Propos d’Eulalie Nibizi, parent et activiste du droit à l’éducation pour tous. C’est suite à la grogne des parents d’élèves du camp des réfugiés de Nyarugusu en Tanzanie. Ces parents dénoncent l’impunité dont jouissent certains enseignants qui promettent de bonnes notes aux filles en échange de faveurs sexuelles. Eulalie Nibizi estime qu’une révocation ne suffit pas pour décourager ces pratiques de certains enseignants.
VI. Au total, seize véhicules de transport en commun et de type Probox, Hiace, coaster, et ceux de l’Agence Air Ponctuel faisant le transport Gitega-Bujumbura ont été identifiés ce dimanche pour avoir travaillé en violation de la loi. L’administration de Gitega a fait payer des amendes aux chauffeurs de ces véhicules parce qu’ils n’avaient pas respecté les prix du ticket de transport reconnus par la loi. C’est suite aux lamentations des parents qui envoyaient leurs enfants à l’école. On leur faisait payer entre 15 et 30 mille pendant que le prix reconnu est de 10 mille dans les voitures probox et 8 mille dans les véhicules Hiace et de l’agence Air Ponctuel. La population salue cette mesure de l’administration de Gitega de sanctionner ceux qui ne respectent pas les prix du ticket de transport.