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Journal du 15 sept 2022

Publié le 15 septembre 2022 par Rédaction
I. La cour de justice de la communauté de l’Afrique de l’Est, chambre d’appel, a sorti une décision selon laquelle, en 2015 la cour constitutionnelle du Burundi a violé la constitution du Burundi, l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation et le traité de l’EAC suite à l’acceptation du troisième mandat du Président Feu Pierre Nkurunziza. Ce procès n’a jamais été porté à la connaissance de l’opinion burundaise malgré l’arrêt rendu en novembre 2021 par la chambre d’appel de la cour de justice des pays de la communauté Est africaine. Eh bien, la Cour avait décidé que le 3ème mandat de feu Président Pierre Nkurunziza était anticonstitutionnel, une décision importante mais dissimulée par l’autorité judiciaire compétente. Pour Maitre Dieudonné Bashirahishize, cette décision vient pour mettre en évidence ceux qui ont plongé le pays dans une crise sans nom.
II. Tatien Sibomana, juriste et opposant politique, indique que tous les actes posés à la suite de la décision de la cour constitutionnelle burundaise devraient être annulés, et les victimes de ce 3ème mandat réhabilités.
III. La démission du Docteur Christophe Sahabo, ancien administrateur Directeur Général de l’hôpital Kira est nulle et non avenue car elle a été faite sous contrainte et menace. C’est ce qui ressort d’un rapport d’une réunion des actionnaires de la société Kira Hospital, une réunion tenue en date du 8 septembre de cette année. Ces actionnaires ont précisé que de ce fait, il doit être rétabli dans ses fonctions. Il en est de même des administratifs représentant la société.
IV. A la suite de cette assemblée générale des actionnaires de Kira Hospital, le docteur Christophe Sahabo devrait recouvrer d’office sa liberté. C’est l’analyse de Maitre Gustave Niyonzima qui suit de près ce dossier. Pour lui, la parole de ces actionnaires est incontestable, surtout qu’ils ont pris la précaution de passer par un notaire.
V. Le directeur de l’hôpital Musema en commune Butaganzwa et deux autres employés sont sous les verrous depuis une semaine. Les informations en provenance de cet hôpital disent qu’ils seraient accusés de gestion malsaine et de détournement d’environ 150 millions de francs. Les sources policières indiquent que les enquêtes sont en cours.
VI. Des malfaiteurs non encore identifiés ont cambriolé le bureau de l’encadrement à l’école technique de gestion de Muyinga situé à Mukoni en commune et province Muyinga. Cela s’est passé la nuit de mercredi à jeudi. Les sources sur place à Mukoni nous disent que les malfrats ont pris sur eux plusieurs objets du patrimoine de l’école. Il s’agit notamment du matériel de musique, et plusieurs sacoches des élèves. Ces sacoches comprenaient du matériel scolaire, des uniformes et d’autres vêtements.
VII. C’est la grogne chez les parents parce que leurs enfants ne parviennent pas à arriver à l’école à temps faute de moyens de déplacement. Certains parents contactés par la radio inzamba affirment qu’ils avaient donné à leurs enfants des bicyclettes mais que le gouvernement en a interdit la circulation dans les villes. Ils demandent au président de la république d’intervenir pour trouver une solution durable à la question.
VIII. Des marchandises d’une valeur équivalente à 18 millions de nos francs ont totalement brûlé dans un incendie survenu dans des boutiques se trouvant entre la 5e et la 6e avenue, quartier 3 de la zone Bwiza de la commune Mukaza en mairie de Bujumbura. Les commerçants propriétaires de ces boutiques indiquent que l’origine de cet incident serait un court-circuit, ils ajoutent que le camion extincteur est arrivé en retard. Ils demandent d’être indemnisés pour pouvoir faire vivre leurs familles. Signalons que ces marchandises sont constituées d’articles divers et d’habits pour femmes et filles.

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