Edition quotidienne

Journal du 27 sept 2022

Publié le 27 septembre 2022 par Rédaction
I. Trois actionnaires de Kira Hospital qui sont encore au Burundi parmi lesquels le Dr Sahabo Christophe incarcéré dans la prison de Mpimba, ont comparu ce mardi 27 Septembre 2022 devant le parquet de Muha en Mairie de Bujumbura. Ils ont été auditionnés sur la tenue de l’assemblée générale des actionnaires du 08 Septembre 2022 par visioconférence. Selon Maître Gustave Niyonzima, cette interpellation viserait à invalider les conclusions de cette assemblée générale. Selon lui, le parquet de Muha n’est même pas compétent dans ce dossier qui devrait plutôt être traité par le tribunal du commerce. A signaler que dans l’après-midi de ce mardi, le frère du docteur Christophe Sahabo, Etienne Sahabo et son avocat Sandra Ndayizeye ont aussi comparu devant le même tribunal.
II. Un officier de l’armée burundaise en détachement en république démocratique du Congo a été rapatrié la nuit de dimanche et mis aux arrêts au camp du bataillon de la police militaire. Il serait poursuivi pour des ordres qu’il aurait donnés et qui auraient causé beaucoup de pertes du côté des militaires burundais.
III. Non à l’impunité des auteurs de viols. Cri du mouvement INAMAHORO, femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi. Ce mouvement réclame justice pour une élève de l’école fondamentale de Nyangunzu, en commune Ndava, dans la province Mwaro. Le directeur de cette école, pris en flagrant délit de viol sur cette élève le 15 septembre dernier, a été placé en garde à vue. Mais, le fait que ce responsable n’ait pas encore été présenté à un juge inquiète le mouvement INAMAHORO, comme l’indique Marie Louise Baricako, présidente de ce mouvement.
IV. Un garçon de 12 ans de la colline Kirema de la zone urbaine de Kayanza en province Kayanza, est admis à l’hôpital de référence de Kayanza depuis ce dimanche. C’est suite à des coups de bâtons reçus de la part de son père jusqu’à lui causer une fracture au niveau du bras. Les défenseurs des droits des enfants déplorent le comportement de ce parent et demandent que justice soit faite.
V. Une fille de 23 ans originaire de la colline Karurusi en commune Gatara de la province Kayanza, est détenue depuis dimanche dernier, au cachot de la police judiciaire dans cette même commune. A l’origine, elle est accusée d’avoir tué un nouveau-né qu’elle avait mis au monde si bien que le corps sans vie de l’enfant a été découvert là où il avait été jeté. L’administration communale conseille aux jeunes filles d’éviter des grossesses non désirées. Elle les invite plutôt à saisir la justice s’il advient que l’une ou l’autre mette au monde un enfant dont le père refuse de le reconnaître. Vous saurez qu’une peine criminelle à perpétuité est prévue par la loi à l’endroit des filles majeures auteures d’infanticides prémédités.
VI. C’est un bras de fer entre l’administratrice de Nyanza-lac et la gouverneure de Makamba d’un côté et le conseil communal et le parti CNDD-FDD de l’autre dans la destitution des administratifs à la base. Les deux derniers se sont opposés au limogeage d’Emmanuel Harimeshi, chef de zone Kazirabageni.
VII. L’institution des Bashingantahe devrait être sauvegardée. C’est du moins l’une des recommandations faites par l’organisation SOS Torture Burundi, dans son 50ème numéro du bulletin de justice. Elle indique que l’institution des Bashingantahe assurait bien la cohésion et l’unité des Burundais en réglant des conflits pacifiquement. SOS Torture Burundi se dit opposé à la venue du système des notables collinaires qu’il considère comme un instrument du parti CNDD-FDD. Aimé Kwizera chargé de la communication au sein de cette organisation.
VIII. Le monde entier célèbre ce 27 septembre la journée internationale du tourisme. L’ONG locale Paroles et actions pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités PARCEM, trouve qu’un long chemin reste à parcourir pour que le secteur du tourisme puisse être bien développé afin de générer des dividendes dans les caisses de l’Etat. Faustin Ndikumana, président de l’ONG PARCEM.
IX. Le non-respect des délais et la mauvaise qualité des constructions sur les centrales électriques Jiji et Murembwe dans la province de Bururi inquiète le 1er ministre Gervais Ndirakobuca. Au cours de son déplacement sur place ce lundi, il a déploré les fissures qui se manifestent sur des bétons construits. Il a ordonné la reconstruction de ces bétons sur des lieux stratégiques. Il a également exprimé son regret par rapport aux délais convenus à voir les travaux déjà réalisés. Gervais Ndirakobuca s’est exprimé à la télévision nationale.

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