I. Il y a eu violation du code de procédure pénale dans l’emprisonnement de l’avocate du docteur Sahabo citée dans le dossier de Kira hospital. Dans une déclaration publiée ce vendredi, les avocats du docteur Sahabo devant les juridictions internationales, font remarquer que la loi n’a pas été respectée depuis l’arrestation de l’avocate Sandra Ndayizeye et du frère du docteur Sahabo. Maître Gustave Niyonzima, l’un de ces avocats, explique que contrairement aux propos du procureur général de la République ce jeudi, ces deux prévenus sont en prison parce qu’ils sont proches du Dr Christophe Sahabo.
II. Selon toujours les avocats du docteur Sahabo devant les juridictions internationales, le procureur Général de la République a menti dans sa déclaration d’hier jeudi. Me Gustave Niyonzima.
III. Le conseil de l’ordre du barreau de Bujumbura constate également de graves violations des règles élémentaires de la procédure pénale dans l’arrestation et l’emprisonnement de l’avocate Sandra Ndayizeye. Ce conseil demande la libération immédiate et inconditionnelle de Sandra Ndayizeye. Cette demande a été faite ce vendredi dans un point de presse animé ce vendredi. Maitre Salvator Minani, secrétaire du conseil de l’ordre des avocats.
IV. L’arrestation du docteur Christophe Sahabo et de son avocate Sandra Ndayizeye est une spéculation purement politique selon Frédéric Bamvuginyumvira, président de la coalition politique CFOR-Arusha. Pour lui, l’Etat veut s’approprier les entrées financières de cet hôpital qui se chiffrent en termes de plusieurs millions de devises.
V. Les Burundais ne devraient pas trop s’attendre du procès prononcé par la cour de la communauté des Etats d’Afrique de l’Est sur le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza jugé inconstitutionnel. Le porte-parole du gouvernement burundais l’a déclaré au cours d’une conférence publique de ce vendredi. Prosper Ntahorwamiye a indiqué que ledit mandat a expiré avec l’an 2020 et que le concerné est déjà décédé.
VI. Le porte- parole du gouvernement a négligé délibérément les lourdes conséquences occasionnées par ce 3ème mandat inconstitutionnel. C’est la réaction de Me Dieudonné Bashirahishize, un des avocats de la défense précise que le procès a été intenté contre l’Etat du Burundi et non contre le défunt président Pierre Nkurunziza. Le gouvernement devrait s’incliner devant la décision de la cour de l’EAC et accepter de réhabiliter les victimes de ce 3ème mandat illégal.
VII. Le patrimoine des cadres du nouveau gouvernement sera bientôt déclaré mais d’une façon secrète. C’est la déclaration faite par Prosper Ntahorwamiye, porte-parole du gouvernement lors de la même conférence publique. L’observatoire de lutte contre les malversations économiques, OLUCOME, trouve que ce langage est purement politique car la loi stipule que la déclaration des biens et du patrimoine ne peut pas être confidentielle.
VIII. Le personnel de la société de gardiennage Alpha Security Company ASEC dit ne pas être content de la gestion de cette société. Parmi les problèmes que soulève ce personnel, c’est notamment le non-respect des échéances de paiement des salaires au personnel. Les travailleurs affirment également que l’entreprise ne verse pas les cotisations à l’Institut National de Sécurité Sociale INSS. Ils parlent également d’un comportement du chef de l’entreprise qui tend à diviser le personnel.