Edition quotidienne

Journal du 13 oct 2022

Publié le 13 octobre 2022 par Rédaction
I. 13 octobre 1961 – 13 octobre 2022. Cela fait 61 ans jour pour jour que le Prince Louis Rwagasore a été assassiné. Une triste journée que les Burundais commémorent chaque année. De son héritage, il y a surtout l’inoubliable discours du prince Louis Rwagasore de 1961, qui reste plus que jamais d’actualité. Il l’a prononcé à l’issue de la victoire du parti UPRONA lors des toutes premières élections au Burundi. Pour lui, la victoire revenait à tous les Burundais, le vainqueur devait diriger équitablement tous les citoyens, et pour le bien de tout le monde.
II. Une messe a été célébrée à la cathédrale Regina Mundi à l’occasion de ce triste anniversaire. Dans son homélie l’évêque du diocèse de Bujumbura Monseigneur Gervais Banshimiyubusa a appelé les dirigeants à suivre l’exemple de Rwagasore, qui mettait en avant l’unité des Burundais. Les autorités du pays devraient banir à jamais les divisions de toute sorte et plutôt briller par le travail.
III. L’héritage du Prince Louis Rwagasore n’a pas été bien respecté par les pouvoirs qui se sont succédés. C’est du moins le regret de certains réfugiés burundais qui se sont entretenus avec la radio Inzamba. Ces réfugiés déplorent que des Burundais continuent à subir des violences et des injustices contrairement à ce que prônait le Prince Louis Rwagasore.
IV. Sept ans jour pour jour après l’assassinat de Christophe Nkezabahizi caméraman de la Radiotélévision Nationale du Burundi et toute sa famille. Ses proches déplorent que jusqu’à maintenant aucune lumière n’a été faite pour établir les responsabilités dans cet assassinat. Ils demandent au président de la République de s’investir pour des enquêtes approfondies.
V. Un homme du nom Josephat Sayumwe est gardé au poste de police de Buheka en commune Nyanza-lac, dans la province Makamba depuis ce mercredi. Il est poursuivi pour pratique de sorcellerie après une plainte déposée contre lui par son épouse à la police. Cela est arrivé après la mort de leur enfant, une mort survenue dans des conditions mystérieuses. La femme accuse son mari de détenir des grigris qui seraient à l’origine de la mort de leur enfant. Toujours dans cette commune, dans la zone Kazirabageni, Égide Nzoyikorera, un commerçant de la colline Kiderege, est mort dans un accident de moto. Il transportait plusieurs bidons d’huile de palme vers le marché de Muyange dans la même commune Nyanza-lac. Son corps se trouve à la morgue de l’hôpital Nyanza-lac.
VI. 96 cas d’abandons scolaires pour cause de grossesses non désirées en province de Muyinga, au cours de la dernière année scolaire, est un indicateur de la mauvaise éducation de la fille dans les milieux scolaires. C’est la réaction de l’activiste de la société civile dans le secteur de l’enseignement primaire. C’est après que le conseil provincial d’enseignement a annoncé ces chiffres, chiffres alarmants selon Eulalie Nibizi. Elle indique que les conséquences sont lourdes autant chez ces jeunes filles-mères que chez leurs enfants. Tous ont des chances très limitées dans leur avenir scolaire.
VII. Deux hommes, tous originaires de la commune Mutaho en province de Gitega sont depuis la mi-journée de ce jeudi incarcérés au cachot du commissariat de police dans la ville de Ngozi. Evode Niyindamutsa et Isaac Nduwimana ont été arrêtés par la police alors qu’ils séjournaient dans un hôtel de la ville de Ngozi. Ils sont soupçonnés d’être des voleurs de téléphones, des actes qui se commettent la nuit dans cette même ville par des personnes se trouvant à bord de motos. Lors de leur arrestation, la police a trouvé dans leurs chambres 5 téléphones smartphones, 12 cartes sim de la compagnie téléphonique Lumitel, 3 cartes sim d’Econet leo et une de l’Onamob. Les deux hommes ont rejoint dans le même cachot deux autres arrêtés récemment, pour avoir volé 3 téléphones alors qu’ils étaient eux aussi à bord d’une moto. Suite à ce genre de vols devenus monnaie courante dans cette ville, l’association des conducteurs de motos-taxis en province Ngozi s’indigne face à pareils actes criminels qui, selon elle, ternissent l’image de ceux qui vivent de ce métier et demande que justice soit faite afin d’éradiquer cette mauvaise pratique.
VIII. La ville de Bujumbura perd près de 33 millions de dollars américains chaque an, à cause de conséquences liées aux changements climatiques. Les enquêtes ont prouvé que 50 communes du Burundi sont les touchées par ces conséquences. Ce sont là les propos du secrétaire permanent au ministère de la sécurité, André Ndayambaje, lors de son discours à l’occasion de la journée dédiée à la lutte contre les catastrophes naturelles célébrée chaque 13 Octobre. Cette journée sera célébrée au Burundi le 17 octobre dans la commune urbaine de Muha en mairie de Bujumbura.

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