I. La situation difficile de certains Burundais vivant au Sud Soudan se détériore dans ce pays où ils sont allés à la quête de meilleures conditions de vie. Ils sont traités comme des irréguliers pour cause des arriérés d’impayés de visa et ce, depuis une année. La police des renseignements sud-soudanais les traque et ils sont obligés de verser 270 dollars américains pour sortir de prison et récupérer leurs passeports sans visa de séjour. La question dépasse les responsables de la diaspora burundaise dans ce pays. C’est au moment où le Burundi n’a pas de bureau d’ambassade au Sud-Soudan.
II. C’est le flou total autour de la mort d’un conducteur de taxi-moto, mardi dernier en commune Kayogoro de la province Makamba. La police et l’administration affirment qu’il a été victime d’un accident. Mais des témoignages recueillis auprès des habitants de Kayogoro et de certains conducteurs des taxis-moto font savoir qu’il a été tué par un policier. Et, le fait que ce policier soupçonné soit toujours en liberté et l’absence d’une enquête sur la mort de ce conducteur de taxi-moto inquiètent certains de ses collègues. Ils disent avoir peur de subir le même sort.
III. A propos de la recrudescence de la criminalité au sein des couples ici et là à travers le pays, le psychologue Ernest Nkurunziza pense que c’est la misère et la pauvreté et l’impunité des crimes qui sont à l’origine de ce phénomène. Il déplore que les dirigeants ne donnent pas de bons exemples pour bannir l’esprit des rancœurs et d’intolérance au sein des familles. C’est au moment où trois femmes ont été tuées par leurs maris au cours de cette semaine, 2 dans la province de Muyinga et une autre dans la province de Makamba.
IV. Le mini-magazine « Au cœur de la société » d’aujourd’hui revient sur la mesure de réouverture des bureaux de change au Burundi.