I. L’union européenne vient de lever les sanctions individuelles qu’elle avait prises contre trois personnalités burundaises dont le premier ministre Gervais Ndirakobuca. Cette organisation explique que c’est dans le cadre de l’intensification de ses relations avec le Burundi. Cette décision n’est pas du tout justifiée selon Vital Nshimirimana, délégué général du forum pour le renforcement de la société civile FORSC. Il dit que le crime des violations des droits humains en 2015 qui pèse sur ces personnalités reste toujours là, et que même leurs dossiers sont en cours de traitement à la cour pénale internationale de La Haye.
II. L’ouverture des frontières entre le Burundi et le Rwanda est une des étapes dans le processus de normalisation des relations entre ces deux pays. C’est ce qu’a indiqué aujourd’hui Albert Shingiro, ministre des Affaires étrangères. C’était au cours d’une conférence de presse organisée dans le cadre des réalisations du ministère pour le trimestre passé. Il a précisé que la question des putschistes burundais qui sont sur le sol rwandais est en discussion, et qu’une fois cette question résolue, cela pourra permettre de normaliser définitivement les relations entre les deux pays.
III. Partout au monde, tout citoyen a le droit de quitter son pays vers un autre pour une raison ou une autre et cela ne devrait pas inquiéter la police burundaise. C’est l’avis de Jérémie Minani, président du parti RDB. C’est suite aux derniers propos de Pierre Nkurikiye, porte-parole du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, selon lesquels les Burundais qui se rendent en Serbie ces derniers jours, sont en train de ternir l’image du pays et qu’ils allaient en répondre devant la justice.
IV. Deux détenus de la prison de Gitega viennent d’être transférés l’un à Ngozi, l’autre à Muyinga. Ses codétenus poursuivis dans les mêmes dossiers restent dans la prison de Gitega. Les prisonniers de Gitega pensent que cela viole la loi et demandent l’intervention du ministre de la justice pour redresser la situation.
V. Les membres du parti CNL de la colline Kidahwe en commune Karuzi de la province de Karusi sont mécontents. Ils s’insurgent contre les menaces de l’administrateur de cette commune à l’endroit de 7 membres de ce parti. Ils disent que cette autorité fait de fausses allégations de détention illégale d’armes et de participation à une attaque armée en commune Giteranyi.