Edition quotidienne

Journal du 28 oct 2022

Publié le 28 octobre 2022 par Rédaction
I. Première comparution ce jeudi de la journaliste Floriane Irangabiye devant le juge dans les enceintes de la prison centrale de Muyinga. Après son audition, le ministère public a décidé son maintien en détention préventive, en attendant de réunir toutes les preuves à charge. Elle est accusée notamment d’atteinte à la sécurité intérieure du pays.
II. Trois personnes, arrêtées et mises aux cachots du commissariat de police depuis plus de deux semaines dans la province Kayanza, ont été transférées ce vendredi à la prison centrale de Ngozi. Elles seraient poursuivies pour vouloir commettre un meurtre contre un certain Vincent Ndagijimana, un des habitants de la commune Kabarore de la province Kayanza. Mais les familles de ces présumés coupables nient en bloc ces accusations, ils crient à l’injustice.
III. Le colonel Ildephonse Baranyikwa qui était commandant du contingent burundais en République démocratique du Congo, n’est plus aux côtés de ses hommes depuis plus de deux semaines. Des sources militaires font savoir qu’il a été évacué par un hélicoptère de la MONUSCO de la forêt d’Itombwe après avoir été grièvement blessé. Il aurait été remplacé par le général de brigade Dominique Nyamugaruka.
IV. Le commerce du haricot dans les marchés de la province Muyinga, frontaliers avec le Rwanda et la Tanzanie est strictement interdit à partir de ce vendredi 28 octobre 2022 pour tous les commerçants sauf dérogation spéciale. Les stocks de haricot installés dans ces endroits doivent être délocalisés à une distance de 10 km, a annoncé le gouverneur de la province Muyinga, Jean-Claude Barutwanayo, dans un communiqué.
V. Les réfugiés burundais qui sont en exil en Ouganda s’insurgent contre la mesure de l’Ambassade du Burundi en Ouganda interdisant ces réfugiés de jouer au tambour. Ils trouvent que c’est une façon de les empêcher de pérenniser la culture de leur pays. Ils disent par ailleurs que la loi internationale sur les réfugiés autorise les réfugiés à garder leur culture. Cela se trouve dans une lettre qu’ils viennent d’envoyer au premier ministre ougandais lui demandant son intervention, pour que leurs droits soient respectés.

Sur le même sujet