I. Une personne est morte après avoir été grièvement blessée à la machette. Il s’agit d’un homme originaire de la colline Mugozi, zone et commune Bururi, en province Bururi. Les auteurs de ce crime n’ont pas encore été identifiés. La victime a d’abord été conduite à L’hôpital de Bururi, puis transférée à Bujumbura où elle a rendu l’âme. Il y a quelques jours, des personnes ont été blessées dans les mêmes conditions dans cette même commune de Bururi, l’une d’entre elles a succombé à ses blessures.
II. 13 personnes sont incarcérées au cachot du commissariat de police en province Kayanza depuis dimanche dernier. Originaires de la zone Rwegura, commune Muruta en province Kayanza, ces gens sont tous accusés d’avoir assassiné un homme dont le corps a été trouvé sur la colline Rwegura en fin de semaine dernière. Les enquêtes sont en cours pour connaître les auteurs.
III. 15 personnes ont été tuées, 6 arrêtées arbitrairement, 8 ayant subi des violences physiques. Bilan mensuel de l’ACAT-Burundi sur la situation des droits de l’homme. Augustin Nimubona, chargé de la communication au sein de l’ACAT-Burundi, pointe du doigt certaines autorités burundaises d’être à l’origine de ces crimes. Il demande au gouvernement de faire des enquêtes approfondies sur les présumés auteurs de ces crimes.
IV. Les raisons politico-sécuritaires récemment avancées par le ministre de l’éducation nationale justifiant la mesure de ne plus envoyer des épreuves scolaires aux élèves des camps des réfugiés en Tanzanie ne tiennent pas debout. C’est Frédéric Bamvuginyumvira, président de la coalition de l’opposition CFOR-Arusha qui le dit. Le ministre François Havyarimana a plutôt invité ces réfugiés à rentrer, arguant que leur sécurité est garantie. Ce que Frédéric Bamvuginyumvira qualifie de déni d’une évidence qui fâche. Il donne pour preuve des Burundais qui fuient aujourd’hui en grand nombre vers les pays européens.
V. Le Burundi est le pays qui a le plus de journalistes en exil sur le continent africain, pour avoir fui la persécution de la part du gouvernement. Mais il y a surtout un journaliste qui a été tué avec toute sa famille et un autre porté disparu, mais la justice n’a jusque-là rien fait pour agir contre les auteurs de ces crimes. Voilà ce que dénonce Innocent Muhozi, président de l’Observatoire de la presse burundaise, OPB. Il le dit ce 2 novembre, journée internationale dédiée à la lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes.
VI. La police tanzanienne et des Basungusungu ont détruit des boutiques de réfugiés dans la zone 7 du camp de Nduta en Tanzanie. Cette opération a eu lieu dans la journée de ce mercredi. La police a lancé des grenades lacrymogènes pour disperser les réfugiés venus s’opposer à ce saccage. Les réfugiés burundais de Nduta indiquent qu’ils sont fatigués de cette persécution et demandent la délocalisation vers des endroits où ils pourront être mieux protégés.
VII. Les conditions de production agricole au Burundi restent une préoccupation majeure, même si le chef de l’Etat en a fait sa priorité pour cette année 2022. Déclaration du parti CNL ce mercredi. Son porte-parole indique qu’il est incompréhensible que le gouvernement continue à accorder le monopole de fourniture des intrants agricoles à la seule société FOMI qui a déjà manifesté son incapacité. Thérence Manirambona, porte-parole du parti CNL.