Edition quotidienne

Journal du 03 nov 2022

Publié le 3 novembre 2022 par Rédaction
I. Un sommet extraordinaire des chefs d’états de la communauté de l’Afrique de l’Est est prévu d’ici peu pour se pencher sur une réponse durable à l’insécurité à l’Est de la République Démocratique du Congo. Cela apparaît dans un communiqué publié le 1er Novembre dernier, par le bureau du président burundais et président en exercice de l’EAC. Des sources de la RDC font état de l’avancée des rebelles du M23 et d’intenses combats qui poussent les civils à fuir.
II. Une vidéo fait le buzz sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, Révérien Ndikuriyo, président du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, s’adresse à un parterre de jeunes et déclare que les cours dispensés en classe n’apportent rien au Burundi. C’était lors des cérémonies de clôture d’une formation de 6 mois à l’intention des   jeunes de la société Eagle Security Services.
III. Professeur Libérat Ntibashirakandi qui s’intéresse au secteur de l’éducation au Burundi, se dit scandalisé par ces propos du patron du parti CNDD-FDD. Selon lui, les jeunes ne devraient pas prendre en considération de telles déclarations.
IV. Deux commerçants sont locataires de la prison centrale de Muyinga depuis ce jeudi matin. Ils sont accusés d’avoir vendu des haricots en Tanzanie, en violation de la mesure interdisant la vente de haricots à l’extérieur du Burundi. Cela porte à trois le nombre de commerçants emprisonnés pour la même infraction. Le Tribunal de Grande Instance de Muyinga les a condamnés à une année de prison et une amende de 300.000 francs burundais.
V. Un autre commerçant a écopé d’un an de prison et d’une amende de plus de 2 millions de francs burundais. Il s’agit de Nestor Nibigira, surnommé Butisi, arrêté le 24 octobre dernier pour trafic de fertilisants et de boissons prohibées. Le verdict a été rendu par le tribunal de grande instance de Rutana dans l’après-midi d’hier mercredi.
VI. Toutes les activités étaient paralysées ce jeudi en commune Gisuru dans la province Ruyigi. Pour cause, la visite de l’ombudsman burundais dans cette commune de l’est du pays.
VII. Toute personne qui vit dans un camp de réfugiés a le droit d’exercer des activités génératrices de revenus pour subvenir à ses besoins. Selon la Coalition des défenseurs des droits humains vivant dans les camps de réfugiés de la sous-région, cela figure dans les instruments internationaux qui régissent les réfugiés. La CBDH-VICAR réagit après le saccage de boutiques appartenant aux réfugiés burundais du camp de Nduta en Tanzanie hier mercredi par les policiers de ce pays. Léopold Sharangabo, vice-président de cette coalition, dénonce ce qu’il qualifie de persécution dont les réfugiés burundais en Tanzanie sont toujours victimes.
VIII. En Ouganda, c’est l’épidémie d’Ebola qui inquiète les réfugiés burundais du camp de Nakivale. Elle sévit dans des districts proches de ce camp. Comme en témoigne un des réfugiés, aucune mesure n’a été prise pour prévenir le virus d’Ebola dans ce camp. Témoignage.
IX. Rectificatif : le prénommé Médard n’est pas mort contrairement à une information diffusée dans notre édition d’hier. Cet habitant de la commune Bururi est toujours dans un état critique selon des proches. Il a été grièvement blessé à la machette par un inconnu alors qu’il rentrait chez lui dans la nuit du 31 octobre au 1 er novembre.

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