I. Cri d’alarme des femmes burundaises réfugiées au camp de Lusenda en République Démocratique du Congo, certaines d’entre affirment être victimes de viol commis par des groupes armés Maï Maï. Selon ces femmes, celle qui est soupçonnée de vouloir dévoiler le secret est directement tuée. Elles demandent protection.

II. Les défenseurs des droits de l’homme joignent leurs voix à ce cri de détresse des femmes victimes de viols dans ce camp de Lusenda. C’est le cas de la Coalition burundaise des défenseurs des droits des réfugiés vivant dans les camps. La CBDH-VICAR appelle le HCR ainsi que les autorités congolaises à intervenir rapidement pour les protéger. Léopold Sharangabo est vice-président de cette coalition.

III. L’inquiétude est grande chez les réfugiés burundais vivant au camp de Nakivale en Ouganda. Elle est due à la disparition d’un réfugié vivant dans ce camp. Cela fait près de 2 mois que ce réfugié reste introuvable. Selon le témoignage d’un de ces réfugiés, suite à cette disparition, des arrestations de gens ne cessent d’accroitre pour des raisons d’enquêtes, ce qui a mis la puce à l’oreille à l’endroit de ces réfugiés en soupçonnant le représentant des réfugiés de collaborer avec l’ambassade du Burundi en Ouganda. Ces réfugiés demandent à la justice ougandaise et à la police de mener des enquêtes sérieuses sur ce dossier.

IV. Deux personnes ont été arrêtées sur la colline Muyebe de la commune Nyabihanga en province Mwaro. Elles sont accusées d’avoir blessé deux personnes d’une même famille. Les habitants de cette localité demandent que ces personnes soient traduites en justice.

V. Les usagers des véhicules consommant de l’essence en province de Muyinga sont très inquiets d’une nouvelle pénurie de carburant qui vient de durer au moins six jours. Depuis jeudi dernier, aucune goutte d’essence ne coule dans les pompes des quatre stations-services se trouvant au chef-lieu de Muyinga. Les conséquences liées à cette pénurie n’ont pas tardé à se manifester, la hausse du ticket de transport, ou encore le prix du litre d’essence sur le marché noir qui a triplé par rapport au prix officiel.

VI. Les habitants de la province Kayanza se plaignent sur la limitation des quantités à acheter dans les entrepôts de l’Agence nationale pour la gestion des stocks de la sécurité alimentaire, ANAGESSA. Cette agence a commencé ce lundi la vente de la récolte de maïs achetée auprès de la population. La quantité a été de loin insuffisante par rapport à la demande si bien qu’il y a beaucoup parmi la population qui n’ont pas été servi.