Edition quotidienne

Journal du 09 déc 2022

Publié le 9 décembre 2022 par Rédaction
I. Les administrateurs des communes Rumonge et Bugarama de la province Rumonge passent leur première nuit dans la prison de Murembwe à Rumonge. Ils sont tous accusés de détournement de tôles et autres matériels de constructions distribués par le bureau de la présidence, un matériel qui était destiné à la construction des écoles dans cette province. Ces administrateurs viennent de joindre dans cette prison leur collègue de la commune Buyengero et le conseiller économique du gouverneur de Rumonge, tous arrêtés pour le même mobile.
II. Le Président de la République ne peut pas combattre la corruption, car les institutions qui devraient l’y aider sont paralysées. C’est l’avis de Faustin Ndikumana, directeur national de l’ONG Parole et Actions pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités, PARCEM. Selon lui, même la loi y relative est lacunaire. Il l’a déploré lors d’un point de presse organisé ce vendredi par l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques à l’occasion de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption.
III. Les secteurs de l’économie du Pays ne bénéficieront plus du refinancement de la banque centrale sauf pour ceux de l’agriculture et de l’Elevage. C’est une décision qui a été prise par la Banque de la République du Burundi, dans sa nouvelle politique monétaire. Ceci a été annoncé par le gouverneur de la BRB, Dieudonné Murengerantwari, au cours d’un point de presse qu’il a animé ce vendredi.
IV. C’est la désolation totale au sein du réseau des citoyens probes après avoir entendu les propos de Gervais Ndirakobuca à l’endroit de la veuve de Kirundo. Cette dernière implorait l’intervention du Premier ministre qui était en visite dans cette province, après l’assassinat de son mari par des gens connus. Pour Gervais Nibigira, vice-président de ce réseau, le Premier ministre a déjà donné l’orientation de l’affaire alors que la veuve s’attendait à avoir justice pour établir la responsabilité de chaque personne citée dans cet assassinat.
V. Deux personnes ont été kidnappées et torturées, une femme violée et plusieurs personnes arrêtées, la circulation des taxis-motos et vélos, interdite dans les camps de réfugiés de Nduta et Nyarugusu en Tanzanie. C’est le contenu du dernier rapport trimestriel de La Dynamique pour les droits de réfugiés en Tanzanie. La police tanzanienne est pointée du doigt dans ces exactions.

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