Edition quotidienne

Journal du 24 déc 2022

Publié le 24 décembre 2022 par Rédaction
I. Un jeune Burundais du nom de Richard qui vivait au Sud-Soudan est mort hier deux jours après avoir été battu par le propriétaire de la maison qu’il louait. Celui-ci s’était servi d’un outil métallique pour lui asséner des coups sur la tête. Les représentants des Burundais vivant dans ce pays essaient aujourd’hui d’obtenir justice. Témoignage d’Aladin Niyibizi, représentant de la diaspora burundaise au Sud-Soudan.
II. Grogne chez les conducteurs des taxi-motos de la province Rumonge. Ils disent être persécutés et malmenés par les policiers et d’autres gens en tenue civile depuis le début de cette semaine. Certains taxis motards se voient même des fois emprisonnés avec leurs motos. Les motos appartenant aux policiers restent les seules en circulation comme l’affirment nos sources. Ces conducteurs de motos demandent aux responsables de la police et au gouverneur de la province de faire en sorte qu’ils puissent travailler paisiblement.
III. « Avec 4 mille francs burundais comme prix du kg de riz, et des prix de haricot et d’autres denrées alimentaires qui ont littéralement grimpés, nous ne pouvons célébrer les fêtes de Noël et de nouvel an en beauté ». C’est ce qu’indiquent certains habitants de Bujumbura et des provinces du pays. La pauvreté dans les ménages ne leur permet pas de le faire comme cela se faisait dans les années passées. Certains habitants se sont exprimés sur la radio Inzamba Agateka kawe.
IV. Le mini-magazine Au Cœur de la société d’aujourd’hui décortiquera le cas de l’avocat Tony Germain Nkina, qui continue d’être détenu malgré son acquittement par la cour d’appel de Ngozi.
V. Le professeur d’université Christophe Sebudandi n’est plus. Il s’est éteint ce samedi en Belgique des suites de maladie. Christophe Sebudandi était un grand militant des droits humains, un vrai patriote, un intellectuel aux valeurs humaines indéniables. Il a occupé plusieurs responsabilités dans le domaine des droits de l’homme au Burundi. Il a été président de la ligue des droits de l’homme Iteka, de l’observatoire de l’action gouvernementale OAG. Il était aujourd’hui responsable du Burundi pour le projet GRADIS, un projet qui évalue le processus démocratique en Afrique. La radio Inzamba Agateka kawe présente ses sincères condéances à sa famille biologique et aux organisations de défense des droits de l’homme au Burundi.

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