I. Le nouveau gouverneur de la province de Rumonge Léopold Niyonsaba a un délai d’une semaine seulement pour démanteler tous les groupes de gens qui sèment le désordre dans l’administration provinciale. C’est le deadline donné ce mardi par le chef de l’Etat qui était allé présenter officiellement ce nouveau gouverneur. Le président Evariste Ndayishimiye lui a également ordonné de procéder au remplacement des administrateurs communaux qui ont été récemment limogés.
II. Deux burundais rapatriés d’exil sont incarcérés dans la prison de Rumonge. L’un a été arrêté à Makamba il y a plus d’une année et l’autre a été arrêté dans la commune et province Rumonge, il y a trois mois. Ils sont accusés de faire partie des groupes rebelles. Des accusations que les proches de leurs familles qualifient de montages orchestrés par des agents du service national des renseignements.
III. 10.431 personnes sont détenues dans différentes prisons du Burundi. C’est ce qui ressort du dernier rapport trimestriel de l’ACAT Burundi. Ce chiffre montre que les droits des prisonniers sont constamment violés au Burundi car la capacité d’accueil de ces maisons de détention ne devrait pas dépasser 3500 personnes seulement. Cette organisation de défense des droits humains demande au gouvernement de respecter les textes de lois internationales qui protègent les détenus.
IV. Sixte Vigny Nimuraba a été reconduit pour un second mandat au poste de président de la commission nationale indépendante des droits de l’homme CNIDH. C’était au cours d’une séance de vote de ce Lundi à l’assemblée Nationale. Cinq nouveaux visages composés de trois hommes hutus et deux femmes Tutsi ont été élus. Le président de la CNIDH a estimé que sa réélection est un signe que le travail de la commission nationale indépendante des droits humains au Burundi est apprécié.
V. Le cimetière est un endroit qui doit être respecté tout comme on doit du respect à un être humain. Ce sont les explications d’Ernest Nkurunziza, secrétaire exécutif du Forum pour le Renforcement de la Société Civile. Il le dit après qu’une partie du cimetière de la zone Kanyosha en mairie de Bujumbura a été attribuée aux hommes d’affaires pour y construire des maisons. Pour le moment, les habitants de cette zone sont dans l’impossibilité de trouver un espace pour enterrer les leurs. Ce psychologue demande au gouvernement de sanctionner les autorités qui ne respectent pas les cimetières.