I. Le commandement de la première division militaire s’inquiète des cas de désertion de plus en plus fréquents chez les militaires. Pour ces deux derniers mois, pour la seule première division, au moins 30 militaires ne répondent plus à l’appel. Le Colonel Jeconias Nihorimbere, dans une causerie morale tenue avec les militaires à Mabayi, dans la province de Cibitoke, a demandé aux militaires de rester à leurs postes, d’autant plus que la question d’harmonisation de leurs soldes est en cours de traitement.

II. Cela n’arrive pas tous les jours. Mais un militant du parti CNDD-FDD vit la peur au ventre. Il est représentant du parti présidentiel dans un des quartiers de la mairie de Bujumbura. La raison : un agent du service des renseignements connu sous le nom d’Eliphaz Niyongabo a récemment publié sa photo sur le groupe WhatsApp des jeunes Imbonerakure pour son identification. Il craint pour sa sécurité.

III. Deux policiers du poste de police situé sur la colline Rukere en commune Kabarore et un habitant de la localité ont été condamnés hier par le tribunal de grande instance de Kayanza. Ils ont écopé de peines carcérales allant d’un à deux ans et le paiement d’amendes et frais de dédommagement moral. Les trois ont été reconnus coupables de plusieurs infractions commises dans la période du 14 au 2O janvier.

IV. Le campus Kamenge de l’université du Burundi est sans électricité depuis une semaine. Les étudiants se lamentent et disent qu’ils éprouvent des difficultés à réviser le soir. Les autorités rectorales disent qu’elles sont à l’œuvre pour chercher une solution à ce problème.

V. Grogne chez les familles dont les corps des leurs décédés sont conservés à la morgue de l’hôpital provincial de Makamba. Les corps sont enterrés étant en décomposition, car la morgue de cette province est en panne. Les habitants de cette province demandent qu’elle soit réparée pour leur bien.

VI. Autre lieu, autre grogne, cette fois chez les parents d’élèves de l’ECOFO Ku Mubuga dans la commune et province Gitega. Ils accusent le directeur de cet établissement de s’adonner à la corruption et au favoritisme pour protéger certains enseignants qui sont irréguliers au travail. Ces parents ont exposé leurs mécontentements ce lundi 23 janvier de cette année, lors d’une réunion tenue dans cette école, une réunion que le directeur lui-même a boycotté. Ils demandent aux autorités provinciales chargées de l’Education de résoudre le problème pour l’intérêt de leurs enfants.

VII. Six employés de cabarets au chef-lieu de la province Muyinga, sont en garde à vue depuis ce mardi, au cachot de la police judiciaire. Ils sont tous accusés de spéculation sur le prix des produits BRARUDI, selon l’administrateur de la commune Muyinga, Amédée Misago. Selon la même source, ces employés ont été surpris en train de vendre une bouteille d’Amstel 65 cl à 3000 francs burundais, au lieu de 2500 francs et la Primus 72 cl à 2000 francs, alors que son prix est de 1700 francs burundais, précise la même source administrative. A côté de l’interpellation de ces employés, l’administrateur communal a fermé les six bistrots où travaillent ces derniers. Les employés réclament leur libération car, selon eux, ils mettaient en application les ordres donnés par leurs patrons.

VIII. Le responsable de la BRARUDI en province de Rumonge est accusé de favoritisme dans la distribution des produits de cette société. Les commerçants aux gros capitaux travaillent au détriment des petits commerçants. Cela est sorti d’une réunion de ce mardi entre le nouveau gouverneur de cette province et les commerçants. De nombreuses irrégularités ont été signalées dans cette rencontre.