I. Différentes institutions en province Gitega se sont mobilisées ce vendredi pour enquêter sur les révélations d’une secrétaire de l’école Lycée Christ Roi de Mushasha, qui a accusé ouvertement le directeur de cet établissement d’entretenir des relations sexuelles avec les élèves du lycée. Ce qui inquiète certains des enseignants, c’est la convocation au bureau du service des  renseignements à Gitega pour la secrétaire, alors que tous les autres ont été entendus dans les enceintes de l’école. Ces enseignants soupçonnent que la documentation est en train de manœuvrer pour étouffer ces révélations dans l’œuf.

II. Indignation chez les parents des élèves de l’école primaire de Nkanda en commune Bugendana, de la province Gitega. Les vivres distribués par le Programme alimentaire mondial destinés à nourrir les élèves sont détournés par la direction de l’école. Et les conséquences sont nombreuses pour ces élèves.

III. C’est une véritable hémorragie que subissent les écoles de la commune Mwakiro, en province Muyinga. Pas moins de 300 écoliers et élèves ont abandonné l’école au cours du seul 1er trimestre de l’année scolaire en cours. Pour l’administratrice communale, Joselyne Baranyanka, c’est une question parmi tant d’autres qui préoccupe cette autorité communale. Selon elle, l’administration et les éducateurs sont déterminés à collaborer pour trouver une issue à ce problème.

IV. Les administratifs de la commune de Mukaza sont dans la ligne de mire du Premier Ministre. Gervais Ndirakobuca demande au maire de la ville de Bujumbura de se pencher d’urgence sur les questions qui minent cette commune. Pour lui, celle-ci est en train de brûler aujourd’hui à cause de la mauvaise gouvernance. Le chef du gouvernement burundais l’a dit ce jeudi dans une réunion avec les habitants et les administratifs de cette commune. Parmi les questions qui ont été évoquées, figure la gestion de la coopérative Sangwe.

V. Le procureur de Rutana et l’ancien responsable du service des renseignements dans cette même province, sous poursuite judiciaire. Le premier est poursuivi pour non-assistance à personne en danger et, le second, pour torture infligée à un commerçant au mois de septembre dernier.

VI. Les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu en Tanzanie se lamentent contre le saccage par les policiers et les administratifs tanzaniens d’une pharmacie établie dans le camp. C’était mardi de cette semaine. A cette même occasion, le propriétaire de la pharmacie a été arrêté, conduit par après vers un endroit non encore connu. Les réfugiés disent que cette pharmacie les aidait à avoir des médicaments, qui parfois manquaient dans d’autres structures sanitaires de la localité.