I. Le 20ème sommet extraordinaire des chefs d’Etat de l’EAC s’est tenu ce samedi à Bujumbura. Il a été convoqué d’urgence par le président Burundais, en même temps président de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est. Selon des sources concordantes, le sommet s’est penché sur l’évaluation de la situation sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo, afin de prendre des décisions conséquentes. Ce 20ème sommet des chefs d’Etat de l’EAC a vu la participation de tous les chefs d’Etat, excepté celui du Sud Soudan, qui s’est fait représenter par le ministre des Affaires étrangères et de l’intégration à l’EAC. Ce sommet se tient également dans un contexte de tension politico-sécuritaire entre le Rwanda et la RDC, et des combats acharnés sont signalés entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 dans les localités de l’Est de la RDC.
II. Le bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité BBN va bientôt mettre en place des lois visant la distribution du carburant de qualité dans les stations d’essence. C’est le directeur de ce bureau Severin Sindayikengera qui l’a annoncé. Il précise que certaines stations utilisent encore des pompes archaïques dans la distribution du carburant. Il demande aux propriétaires de ces stations de tout faire pour se procurer des pompes modernes pour servir du carburant de qualité. Le BBN menace de prendre des sanctions sévères contre les récalcitrants. Severin Sindayikengera, directeur du BBN, s’est exprimé ce samedi sur les ondes de la radio Isanganiro.
III. Les habitants de la province Makamba déplorent les procès rendus par les cours et tribunaux de cette province, suite à la corruption qui est devenu monnaie courante chez les magistrats. C’est une problématique soulevée lors d’une réunion tenue ce vendredi par le premier ministre. Gervais Ndirakobuca a promis de licencier ces magistrats accusés de corruption.
IV. C’est une psychose de peur qui règne au sein des réfugiés du camp de Lusenda en République Démocratique du Congo. C’est suite à des tirs qui ont retenti dans la nuit de ce vendredi. Les réfugiés précisent qu’il était aux environs d’une heure du matin quand ils ont entendu des coups de feu. Ces sources indiquent que les assaillants ont ensuite enlevé une femme qui fait du commerce dans le marché de ce camp. La police est arrivée plus tard et a tenté de poursuivre les ravisseurs sans parvenir à les arrêter ni à les identifier. Les mêmes sources indiquent qu’on reste toujours sans nouvelle de la femme enlevée.
V. Le mini magazine ‘’Au cœur de la société’’ d’aujourd’hui se penchera sur la fête de l’unité nationale, célébrée le 5 février de chaque année.