I. Les festivités marquant le 32ème anniversaire de la charte de l’unité nationale ont été organisées ce lundi à travers tout le pays. Les cérémonies officielles se sont déroulées au chef-lieu de la capitale politique de Gitega. Dans son discours à la nation, le président de la République Evariste Ndayishimiye a appelé les différents responsables du pays à prêcher par de bons exemples pour sauvegarder cette unité des Barundi.
II. Les détenus dans la prison de Bubanza dénoncent un manque criant de nourriture depuis cinq jours. Ils appellent les autorités compétentes à résoudre ce problème avant qu’il ne soit trop tard.
III. Le responsable des jeunes du parti CNDD-FDD en commune Nyabihanga de la province Mwaro est détenu dans la prison de Mwaro, depuis mercredi de la semaine dernière. Il est accusé d’avoir été complice dans l’affaire de viol d’une fille de la localité. Il aurait essayé d’intimider la jeune fille, pour qu’elle ne divulgue pas l’identité de l’auteur du crime.
IV. Le pas déjà franchi dans l’égalité des sexes au Burundi est en train d’être piétiné par des décisions de certaines autorités. C’est le Mouvement des femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi qui le constate, après la décision de Diane Niyibitanga, l’administratrice de la commune Bweru en province Ruyigi, vendredi dernier, décision qui interdit à toute femme de sa circonscription de se balader après 19 heures sans être accompagnée de son époux, et la fille si elle n’est pas avec ses parents. Pour Me Jeanne d’Arc Zaninyana, présidente de ce mouvement, de telles décisions viennent entraver le développement durable du pays.
V. Mécontentement des militaires burundais qui sont en mission de maintien de la paix en Somalie. Ils crient au manque du matériel de travail entre autres les tenues militaires. Ils demandent l’intervention du président de la République pour résoudre cette question, afin qu’ils soient à même de bien remplir leur mission.
VI. Grogne chez les parents d’élèves et les enseignants des écoles primaires du camp de Nyarugusu en Tanzanie. Ils se lamentent du fait que les enfants de l’école primaire viennent de passer près d’un mois sans aller à l’école, à cause d’un bras de faire entre deux organisations chargées de l’éducation dans ce camp et qui se réclament le leadership. Pour le moment, les enfants sont laissés à eux-mêmes ; et les parents plus préoccupés par des travaux ménagers, disent être incapables de s’occuper de leurs enfants à la maison.
VII. Le Haut-commissariat pour les réfugiés et le gouvernement Tanzanien devraient se mettre ensemble pour résoudre ce problème, afin que les enfants retrouvent leur droit à l’éducation. C’est un appel de la coalition burundaise des défenseurs des droits humains qui plaide pour le droit de ces enfants qui viennent de passer tout un mois sans étudier. Eulalie Nibizi, directrice exécutive de la CBDDH, regrette que ce conflit se répercute sur les enfants qui sont déjà en difficulté à cause de leur statut de réfugié.