I. L’inquiétude plane au sein de la population de la colline Mugoboka dans le quartier Mutanga sud, en commune Mukaza de la ville de Bujumbura. Pour cause, il y a dix jours, un chauffeur de taxi a été poignardé par trois personnes bien identifiées, mais qui n’ont jamais été poursuivies. Elle crie à l’injustice.
II. Le ministre de l’éducation devait traduire en justice les enseignants qui engrossent les jeunes filles écolières. C’est le clin d’œil d’Eulalie Nibizi qui suit de près les questions relatives à l’éducation. C’est au moment où la Fédération Nationale des associations engagées dans le domaine de l’enfance FENADEB a sorti ce vendredi un rapport de plus de 3600 cas d’écolières engrossées, durant les 3 dernières années. Pour elle, le ministre devrait encourager les associations et enseignants qui dénoncent ces abus sexuels, pour décourager les auteurs.
III. Un enseignant de l’école fondamentale de Nyamitore en commune Vyanda de la province Makamba, est libre après avoir été relâché par un officier de la police judiciaire. Il avait été arrêté pour avoir frappé et blessé un policier du commissariat, qui est toujours hospitalisé. L’incident a eu lieu le 2 février de cette année. La famille de la victime réclame que justice soit faite surtout que ce policier reste dans un état critique alité à l’hôpital.
IV. Des Burundais vivant dans les camps des réfugiés en Tanzanie demandent au représentant du Haut-Commissariat pour les Réfugiés, Filippo Grandi, en visite dans ce pays, de plaider pour eux auprès de l’autorité tanzanienne qui ne cesse de violer leurs droits. Certains parmi eux qui se sont confiés à notre rédaction, indiquent que depuis 2017 jusqu’à aujourd’hui, le gouvernement tanzanien a toujours voulu forcer le rapatriement des réfugiés alors que selon eux, les problèmes qui les ont poussés à l’exil n’ont pas encore trouvé de solution.
V. Le mini-magazine Au cœur de la société d’aujourd’hui revient sur les déclarations du gouvernement du Burundi selon lesquelles il attend toujours l’extradition par le Rwanda des présumés putschistes de 2015.