I. La crise en République démocratique du Congo a été l’un des sujets qui ont alimenté les débats lors du dernier sommet de l’Union Africaine à Addis Abeba. Evariste Ndayishimiye, président burundais et président en exercice de l’EAC, a indiqué que la réunion à ce sujet a permis de comprendre pourquoi le processus de paix n’avance pas. Selon lui, ses homologues lui ont confié la tâche de réunir au plus vite à Bujumbura, toutes les nombreuses commissions créées pour soutenir le processus. Il se confiait aux journalistes à l’aéroport international de Bujumbura, à son retour d’Ethiopie.
II. Le président de l’assemblée nationale affirme que la valeur de la monnaie burundaise n’est pas aussi basse que l’estiment certains étrangers, sa valeur réelle est bien importante au Burundi selon les propos de Daniel Gélase Ndabirabe. C’est un message adressé à la population de Matongo samedi dernier après les travaux communautaires organisés dans cette commune de sa province natale de Kayanza. Selon lui, si la population burundaise parvient à consommer ce qu’elle a produit ou s’acheter de la viande sans jamais recourir à un dollar américain, cela prouve que la monnaie burundaise a de la valeur.
III. La mauvaise gouvernance du CNDD-FDD a entrainé la dévaluation de la monnaie burundaise, explique Frédéric Bamvuginyumvira, ancien vice-président de la République. Selon lui, les dirigeants devraient apprendre à dire la vérité devant la population et expliquer correctement l’origine de cette dévaluation monétaire. Il aurait fallu que le président de l’assemblée nationale Gélase Daniel Ndabirabe explique à la population cette dévaluation, par comparaison de la montée de prix des produits alimentaires.
IV. Les mauvaises pratiques de gouvernance sont à la base des pénuries répétitives du carburant au Burundi. Elles sont entre autres le monopole des fournisseurs et l’impunité aux différents responsables qui se rendent coupables de mauvaises procédures au niveau de l’approvisionnement et la gestion des devises. C’est Faustin Ndikumana, directeur national de l’ONG locale Parole et actions pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités qui le dit, après une nouvelle pénurie du carburant signalée dans tous les coins du pays.
V. Le président de la PARCEM souligne également que le contrôle de la capacité des fournisseurs s’avère nécessaire pour éviter le clientélisme et toutes formes de spéculation. Faustin Ndikumana demande au gouvernement d’intégrer la rubrique infrastructure du carburant dans le budget de l’année prochaine.
VI. Le récent phénomène de migration des Burundais vers l’espace Schengen via la Serbie a été non seulement pénible mais aussi très coûteux pour les concernés. Cela ressort d’une enquête réalisée par Alain Majesté Barenga, un journaliste burundais indépendant. Il montre que le processus était parsemé de beaucoup d’embûches.