Edition quotidienne

Journal du 17 mars 2023

Publié le 17 mars 2023 par Rédaction
I. Le corps sans vie d’un homme âgé d’environ 30 ans a été trouvé dans la matinée de ce vendredi au quartier Rubuye de la zone urbaine de Ngozi. Il  était originaire de la colline Rugabo, commune Tangara, province Ngozi. D’après Joseph Martin Bucumi, l’administrateur de la commune Ngozi,  l’hypothèse d’assassinat ne peut pas être prise en considération, par le fait que son corps ne présentait pas de sévices corporels. Il indique tout simplement que le défunt aurait été dans un tel état d’ébriété qu’il serait inconsciemment tombé dans le caniveau où le corps a été découvert.
II. Un militant du parti CNL en commune Giharo, province Rutana vient de passer plus d’une semaine en cachette. Des sources au sein de sa famille politique affirment qu’il a fui à cause des menaces de mort des Imbonerakure, la jeunesse du parti au pouvoir, qualifiée de milice par les Nations unies. Élysée Kabura vit dans la clandestinité après des attaques nocturnes opérées par ces jeunes du parti CNDD-FDD à son domicile, situé sur la colline Nkurye de cette commune de Giharo.
III. Grogne au sein de la population de la province de Karusi. Pour cause, la pénurie du carburant depuis plus de deux semaines, que ce soit le mazout ou l’essence. Les conséquences n’ont pas tardé à se faire sentir.
IV. Un réfugié burundais du camp de Nyarugusu en Tanzanie est introuvable depuis trois semaines. Des informations sur place indiquent qu’il a été embarqué par la police le 1er mars, mais jusqu’à présent, ses proches ne savent pas où il est. Même si la police indique qu’il est à Dar es Salaam pour des raisons d’enquêtes, les membres de sa famille ont perdu l’espoir de le retrouver vivant.
V. Le refus du droit d’asile à des Burundais par la Tanzanie démontre que ce pays viole les conventions de Genève qu’il a ratifiées en rapport avec la protection des réfugiés. C’est ce que déplore Léopold Sharangabo, vice-président de la Coalition burundaise des défenseurs des droits des réfugiés vivants dans les camps, CBDH-VICAR. C’est au moment où des Burundais qui fuient le pays se voient refuser l’asile en Tanzanie depuis le 06 mars cette année, alors que pour les Congolais, eux, il le leur est facilement accordé. Léopold Sharangabo lance un appel vibrant au Haut-Commissariat pour les Réfugiés pour veiller sur les Burundais qui sont maltraités en Tanzanie et, si possible, leur trouver un autre pays d’asile.

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