I. Le désarroi est total depuis hier chez les habitants du secteur Kinyinya et Mushasha dans la zone Gatumba en commune Mutimbuzi, nous sommes dans la province de Bujumbura. Cette circonscription est totalement noyée par des inondations qui ont été provoquées par des débordements de la rivière Rusizi. Ils demandent aux autorités de résoudre rapidement ce problème.
II. Les habitants de Gatumba régulièrement menacés par les eaux de la rivière Rusizi doivent être délocalisés pour échapper définitivement à ces catastrophes. Le débordement de cette rivière est dû essentiellement aux boues que les pluies y déposent, parce que les montagnes des trois pays qui partagent cette rivière ne sont pas protégées. C’est ce qu’explique Mamert Sabushimike, qui suit de près les questions de l’environnement au Burundi. Il le dit après que l’eau de la Rusizi a encore débordé et inondé les habitations de Gatumba depuis mardi.
III. Soixante-et-un (61) fidèles de l’église World’s Glory Church of Christ sont en garde à vue au commissariat de police à Ngozi depuis hier mardi. Leur arrestation est survenue alors qu’ils étaient en train de prier au domicile de leur pasteur au Quartier Kinyami 2. Des provisions de vivres faites de maïs et de haricot ont été trouvées au même domicile et d’aucun pensent que ces personnes allaient y séjourner pour un moment.
IV. Des caisses de boissons dont le nombre n’a pas été précisé, ainsi que des chaises, ont été dérobées la nuit de ce mardi à mercredi à l’endroit communément appelé « Chez Kayaga » et « Ku Majombe » dans la commune Nyabiraba, en province Bujumbura. Et quelle surprise ! Puisque c’est que le véhicule d’un cadre du ministère de l’Agriculture et de l’élevage qui a été utilisé par les voleurs. Quatre présumés auteurs du forfait ont été appréhendés par la police, et sont actuellement au cachot de la commune Nyabiraba.
V. Mésentente entre les propriétaires des machines à moudre et les autorités communales dans la commune Makamba. L’administration a décidé de fermer toutes les maisons abritant ces machines jusqu’à ce qu’ils acceptent de baisser de 50 francs par kilo. Il s’agit d’une majoration récemment décidée par les propriétaires des moulins.