Grogne chez les vendeurs des fournitures scolaires en mairie de Bujumbura. En cause : la société Paper Converter Burundi, PACOBU, qui fabrique les cahiers, tarde à les rendre disponibles, alors que ces commerçants disent avoir payé à l’avance, et à des prix qu’ils qualifient d’exorbitants, les points de vente de ces fournitures. Ces commerçants réclament une solution à ce problème.
Les lamentations de ces commerçants sont fondées sur le fait qu’ils n’ont pas encore eu le matériel scolaire à vendre, alors qu’ils ne disposent plus que d’une période de deux mois seulement.
D’un autre côté, ils disent qu’ils ont payé à l’avance les points de vente, et craignent de subir de grosses pertes, étant donné que la mairie ne les autorise pas à continuer à vendre ce matériel quand l’école a commencé.
« Durant les mois de juillet et août, nous payons beaucoup d’argent à la mairie. Nous versons entre 300 000 et 500 000 francs burundais pour avoir un point de vente. Le problème que nous avons, c’est qu’aujourd’hui nous sommes en retard par rapport à la vente des cahiers. Nous risquons de travailler à perte car quand les écoles ouvrent les portes, le maire de la ville ne permet pas que nous continuons à vendre le matériel. Nous constatons que c’est une grande perte », déplore un commerçant.
Ils demandent à l’entreprise PACOBU, qui détient le monopole de fabrication de ce matériel, de résoudre rapidement le problème, pour leur éviter ces pertes.
« Le temps file. Un mois va bientôt s’écouler alors que nous ne disposons que d’un délai de deux mois. Vous constatez vous-même que c’est une perte. Nous demandons que l’entreprise PACOBU nous donne ces cahiers », réclame un autre vendeur.
La rédaction de la Radio Inzamba a tenté de joindre par téléphone le directeur de l’entreprise PACOBU pour qu’il s’exprime là-dessus, mais en vain.
Photo Illustration : ©Burundi Eco