Alerte des habitants de Buterere sur une recrudescence de vols nocturnes dans les ménages. En l’espace d’une semaine, 5 habitations ont été la cible de cambriolage. La population de Buterere fait remarquer que ces vols s’observent depuis que la REGIDESO a commencé à couper le courant à partir de 23 heures. Mais l’administration, elle, parle d’un arrêt du travail des agents de sécurité comme étant à l’origine de cette situation.

Ces cas de vols sont rapportés depuis la semaine dernière au quartier Kabusa,  dans la zone Buterere. Selon les habitants, plusieurs biens ont déjà été volés.

« Tantôt ils percent un trou dans le mur, tantôt ils ouvrent la porte, je ne sais par quel moyen, et s’introduisent à l’intérieur de la maison et volent sans être inquiétés. Une fois informés, les administratifs nous ont promis d’agir pour traquer ces malfaiteurs, mais on ne voit aucune action dans ce sens. Il y a pourtant des gens chargés d’assurer la sécurité du quartier. Que font-ils pour lutter contre ces vols ? Et nous, que devons-nous faire ? Nous passons des nuits blanches en train de crier « aux voleurs, aux voleurs », mais rien n’y fait », se plaint un des habitants.

La REGIDESO coupe en effet l’électricité à 23 heures et ne la rétablit qu’à 6h30 du matin, selon ces habitants de Buterere. Ces derniers appellent cette entreprise de fourniture d’électricité à fournir du courant à ce quartier en permanence, pour dissuader les voleurs.

« La REGIDESO n’éclaire pas notre quartier à certaines heures de la nuit. Ces voleurs profitent donc de l’obscurité. On nous avait pourtant sensibilisé à installer des lampes extérieures pour éclairer les rues, mais ces lampes n’éclairent pas faute d’électricité. Qu’ils nous aident à mettre fin à ces cas de vols en hausse », lance un autre habitant.

Interrogée par la radio Inzamba, la responsable du quartier Buterere 1 reconnaît elle aussi qu’il y a des cas de vols ces derniers jours, mais avance une toute autre raison.

« Il y a effectivement recrudescence de vols au quartier Kabusa. Mais c’est suite à une mésentente entre le chef de quartier et le groupe qui assurait la sécurité pendant la nuit. Il a fait incarcérer l’un d’entre eux, l’accusant de l’avoir injurié. Pour soutenir leur collègue, les autres ont alors arrêté le travail. Mais la bonne nouvelle est que celui qui avait été arrêté a été relâché hier », a informé la responsable du quartier Buterere 1, qui n’a pas souhaité donner son nom.

Elle a promis d’aller leur demander s’ils peuvent reprendre le travail ce vendredi 20 mai.

Photo Illustration : ©routard.com