Ils demandent au président de la République de trancher sur la confusion qui a été créée par le Conseil des ministres sur les terrains de Maramvya dans la commune Mutimbuzi, en province Bujumbura. Ils, ce sont les acquéreurs qui ont reçu les attributions des parcelles par des organes étatiques. Il y a plus de dix mois, ils se sont vus intimer l’ordre de suspendre tous les travaux d’exploitation. Pour le moment, ils ne savent pas à quel saint se vouer.
Ces personnes qui implorent l’intervention du président de la République Evariste Ndayishimiye affirment que les travaux dans leurs parcelles ont été suspendus il y a bientôt une année. Leurs parcelles se trouvent à Maramvya, dans la commune Mutimbuzi de la province Bujumbura, au nord-est de l’aéroport international Melchior Ndadaye de Bujumbura.
Ils indiquent que le gouvernement a créé le flou. Ils disent ne pas comprendre pourquoi après avoir reçu des parcelles attribuées en bonne et due forme par des organes habilités, ces derniers reviennent pour les leur confisquer.
« Le gouvernement a créé la confusion en disant que toutes les parcelles de Maramvya appartiennent à l’Etat. Ils ont oublié qu’une commission d’enquête du ministère d’Aménagement du territoire et celui ayant l’administration territoriale dans ses attributions avaient conclu qu’il y a eu des attributions légales. Et le rapport avait été approuvé. Quel sera le sort de ceux qui disposent des attributions légales ? Leurs parcelles sont revenues à l’Etat, alors que c’est le même état qui les avait attribuées ? », s’interroge un des propriétaires déchus.
Ils demandent au gouvernement de toujours prendre des décisions en pensant au bénéfice des citoyens.
« Nous demandons à l’Etat, et au président en particulier, de prendre les choses en main, tout en se souciant du bien-être de tous les citoyens, surtout ceux qui n’ont pas encore eu de logement. Il n’y a plus d’espace pour la construction des logements. Aujourd’hui, tous les espaces libres reviennent à l’Etat », déplore un autre habitant de Maramvya.
La rédaction de la radio Inzamba a tenté de joindre par téléphone Prosper Ntahorwamiye, porte-parole du gouvernement, pour s’exprimer sur ces lamentations de propriétaires de parcelles à Maramvya, son téléphone sonnait, mais il ne décrochait pas.