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Bulletin Hebdo du 18 Août 2024

Publié le 18 août 2024 par Rédaction

C’est avec un grand plaisir de vous retrouver dans cette rétrospective de l’actualité qui a marqué cette semaine qui s’achève ce dimanche 18 août 2024. A la présentation ….bienvenue

L’ACAT Burundi se dit fortement préoccupée par la surpopulation carcérale dans toutes les prisons du pays en cette période  de l’épidémie de la variole du singe. Jean Claude Ntiburumunsi  charge des questions juridiques au sein de l’ACAT BURUNDI tire une sonnette d’alarme. Si rien n’est fait dans l’immédiat, la situation pourrait menacer la sante et la dignité des  détenus. Suivez Jean Claude Ntiburumunsi.

Quittons les prisons pour parler de ce cauchemar qui survécut à Gatumba en 2004, et qui a emporté plusieurs vies humaines. Les survivants de la communauté Banyamulenge et les familles des victimes, qui ont été massacrées dans la zone de Gatumba en province de Bujumbura rural le 13 août 2004, viennent d’engager une série de plaintes pour réclamer justice pour les leurs. Ces plaintes ont été déposées devant le Procureur général de la République du Burundi, l’Auditorat Militaire Supérieur près la Cour Militaire du Sud-Kivu en RDC, et devant le Secrétaire Général de l’Office Rwandais d’Investigation, car les assaillants ont été identifiés comme étant de nationalités burundaise, congolaise et rwandaise, selon l’avocat des victimes de la communauté Banyamulenge à Gatumba. Dominique Inchauspé regrette que 20 ans après les massacres, aucune enquête judiciaire n’ait été engagée. Suivez

PIEDS : Rappelons que dans la nuit du 13 au 14 août 2004, 166 civils banyamulenge ont été massacrés, 108 blessés et 8 portés disparus dans un camp de réfugiés de l’ONU dans la zone de Gatumba. Cette communauté Banyamulenge avait fui les violences les visant en République Démocratique du Congo.

 

Des dates douloureuses c’est aussi celle du 14 août 1988 qui marque les massacres de Ntega et Marangara. C’est très malheureux de voir que les auteurs de ces massacres perpétrés contre les tutsi dans les communes de Ntega et Marangara  soient pardonnés alors qu’ils n’ont jamais  demandé pardon. Ce regret est exprimé par Emmanuel Nkurunziza secrétaire de l’AC GENOCIDE CIRIMOSO volet CANADA. Il le dit au moment où le 14 de ce mois d’août faisait la 36ème année après ces massacres. Cette association ne comprend pas non plus comment les Nations Unis n’ont pas encore réagi contre les auteurs alors que ces derniers avaient avoué leur responsabilité dans ces actes ignobles. Ecoutez Emmanuel Nkurunziza

Nous poursuivons l’actualité qui a marqué cette semaine avec l’insuffisance de places dans la morgue de l’hôpital de Rumonge. Certaines personnes qui perdent leurs proches au sein de l’hôpital se plaignent qu’elles ne trouvent plus de places et sont obligées de les transporter vers d’autres morgues dans les provinces voisines. Au niveau du district sanitaire de Rumonge, les responsables affirment être au courant de cette situation et espèrent résoudre cette question après l’ouverture d’un nouvel hôpital de l’église anglicane qui disposera d’un service de morgue. Les précisions avec Janvier Habarugira.

 

La conférence des évêques catholiques du Burundi se dit préoccupée par une situation de misère dans laquelle se trouve actuellement la population burundaise. Dans une rencontre de ce lundi à Gitega, les évêques catholiques ont reconnu quelques efforts du chef de l’Etat pour développer le pays, mais lui a demandé de tout faire pour chercher des solutions aux questions liées notamment à la dévaluation de la monnaie burundaise, au manque récurrent du carburant et aux prix des produits de première nécessité qui ne cessent de grimper. On écoute Monseigneur Bonaventure Nahimana président de la conférence

Critique de la mesure présidentielle avant de clore cette rétrospective de l’actualité de la semaine.

La mesure du chef de l’Etat de contraindre les fonctionnaires à des travaux de propreté est émaillée de beaucoup d’irrégularités. C’est ce que relève le parti CODEBU. Keffa Nibizi, président de ce parti regrette que c’est un programme qui ne dure pas dans le temps. Il indique également que les véritables causes de l’insalubrité n’ont pas été évoquées. Et, selon lui, il s’agit notamment du manque de carburant qui empêche les sociétés chargées d’évacuer les détritus de le faire.

Mais le même parti CODEBU suggère des solutions à ce problème. Il demande entre autres que le gouvernement fasse tout le nécessaire pour que le carburant soit disponible, pour permettre à ces sociétés de débarrasser les déchets, mais surtout de distribuer de l’eau partout dans le pays pour que la propreté se généralise et soit pérenne. On écoute encore une fois Keffa Nibizi.

Voilà mesdames et messieurs c’est par cet élément de critique de la mesure présidentielle que nous terminons la rétrospective de cette semaine, …. , je vous souhaite une bonne fin de week-end au revoir et à la prochaine.

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