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Bulletin Hebdo du 27 octobre 2024

Publié le 27 octobre 2024 par Rédaction

Nous sommes dimanche le 27 octobre 2024.C’est le rendez-vous de l’actualité qui a marqué cette semaine écoulée. A la présentation jean Baptiste Bireha.

Ouvrons cette rétrospective par la commémoration du 31ème  anniversaire de l’ assassinat du

président Melchior Ndadaye, le premier président démocratiquement élu du Burundi. Il est mort après seulement trois mois au pouvoir. Le président Ndadaye avait fait de la démocratie, de la  justice pour tous et du respect des droits de l’homme ses priorités. Ecoutez un extrait de son discours prononcé le jour de son investiture.

L’héritage du président Ndadaye qui mettait en avant l’unité, la démocratie et la cohésion sociale, n’a pas été respecté par les pouvoirs qui se sont succédés après son assassinat. C’est le constat de Fréderic Bamvuginyunvira un de ses compagnons de lutte, qui regrette que la démocratie ait fortement reculé au Burundi. Fréderic Bamvuginyunvira se base sur les partis politiques de l’opposition qui ont été réduit au silence. Le président Ndadaye dans son programme mettait aussi en avant le développement du secteur agricole pour améliorer le niveau de vie de la population, mais cela n’a pas été suivi selon Fréderic Bamvuginyunvira, je vous prie de l’écouter.

Beaucoup de tueries à caractère génocidaire ont suivi l’assassinat de Melchior Ndadaye.  L’association AC génocide Cirimoso section CANADA regrette par exemple le massacre de 150 élèves tutsi du lycée de Kibimba pour lesquels la justice burundaise n’a rien fait jusqu’à maintenant pour punir les coupables. Emmanuel Nkurunziza secrétaire de cette organisation déplore par ailleurs le fait que le pouvoir de Gitega ait encore une fois refusé le droit aux membres de l’AC Génocide au Burundi de se rendre à Kibimba pour rendre hommage à ces élèves lâchement assassinés. Il demande à l’ONU de mettre en place un tribunal spécial pour le Burundi qui devrait punir les auteurs du génocide des tutsi au Burundi.

L’actualité qui a marquée cette semaine c’est aussi  cet enrôlement pour les prochaines élèctions ou plus d’un 1 700 000 Burundais se sont déjà faits inscrire sur les listes électorales pour les élections de 2025, et cela en trois jours après le lancement de cette opération le 22 octobre.  Cette information a été donnée par le président de la Commission électorale nationale indépendante CENI lors d’une conférence de presse ce vendredi. Interrogé sur le caractère volontaire ou obligatoire de l’inscription, Prosper Ntahorwamiye a seulement expliqué que l’administration dispose des stratégies pour encourager la population à s’inscrire à ces élections.  Suivez.

L’administrateur de la commune de Mpanda dans la province de Bubanza Nadine Nibitanga a sorti un communiqué ce jeudi 24 octobre 2024, un communiqué exigeant toute personne qui désire avoir des services dans sa commune, de présenter d’abord la preuve qu’elle s’est déjà faite inscrire pour les élections de 2025. La coalition CFOR ARUSHA dénonce une forme d’intimidation et une mesure prise en violation de la loi. L’organisation dit que l’enrôlement aux élections doit être libre et volontaire. On écoute Jean Bosco Rwigemera vice-président de la coalition CFOR ARUSHA.

Le Conseil de l’Union européenne a décidé ce 21 octobre 2024 de prolonger d’une année supplémentaire les sanctions ciblées contre le Burundi. Cette décision, publiée au Journal officiel de l’Union européenne le 22 octobre, étend les mesures jusqu’au 31 octobre 2025. Les précisions avec Jean Marie Ndabashinze.

Cette prolongation d’une année supplémentaire des sanctions contre le Burundi prise par l’union européenne est un message fort qui montre que la communauté internationale suit de près la situation des droits de l’homme au Burundi. C’est le constat de l’association chrétienne pour l’Abolition de la torture ACAT BURUNDI. Maitre Armel Niyongere son président, apprécie cette prolongation des sanctions, qui pour lui, pourra amener les autorités à se ressaisir et adopter des mesures concrètes pour le respect des droits humains. Pour lui, le gouvernement burundais devrait saisir cette opportunité pour rétablir la confiance avec les partenaires internationaux. Ecoutez…

Voilà Madame et Monsieur c’ est par ici que nous mettons un point final à cette rétrospective de l’ actualité qui a marqué cette semaine écoulée. Passez une agréable soirée chez vous et à la prochaine.

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