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Journal de la synergie du 26 Juin 2024

Publié le 26 juin 2024 par Rédaction

 

  1. Bonsoir madame bonsoir monsieur bienvenue dans le journal de la synergie des médias de ce mercredi 26 juin 2024. Le 26 juin justement c’est la journée internationale de soutien aux victimes de la torture et la radio publique africaine RPA, la radio inzamba agateka kawe et la télévision Renaissance en partenariat avec l’organisation SOS TORTURE ont travailler main dans la main pour décortiquer cette problématique qui gangrène la société burundaise surtout depuis la crise de 2015 jusqu’aujourd’hui, et cela, sans que personne ne voie une volonté manifeste du gouvernement pour l’endiguer. Le constat amer est que les auteurs de ce crime continuent de se la couler douce et ne sont nullement inquiétés. Les voies de solutions de ce phénomène, c’est dans ce journal de la synergie des médias. Voilà pour le sommaire de cette édition, à la présentation vous êtes avec…, soyez les bienvenus.
  2. Le 26 juin, c’est la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture. Une occasion d’alerter les Etats à respecter les conventions relatives à la lutte contre la torture. Mais cette journée survient aujourd’hui dans un contexte où au Burundi, les cas de torture sont quotidiennement rapportés. Les auteurs de ces crimes ne sont jamais poursuivis, au contraire, ils sont même protégés par le gouvernement. Pierre Gahungu nous fait le point de la genèse de la journée.
  3. Merci bien Pierre Gahungu, et parmi les nombreuses victimes de la torture au Burundi, c’est le cas d’Egide Nkunzimana qui est maintenant en exil. Il habitait au quartier 4 dans la zone de Ngagara en mairie de Bujumbura. Il a été arrêté chez lui avant qu’il ne soit amené dans les enceintes du bureau du service des renseignements situé dans le quartier 9 de la même zone de Ngagara où il a été soumis aux différentes formes de torture. Il a été sauvé alors qu’il allait être exécuté par des policiers et des agents du renseignement burundais au cachot de la zone Kinama. Suivez.
  4. Un grand nombre de femmes et de filles burundaises ont été également victimes de la torture et de viols commis par des agents de l’État et les Imbonerakure depuis 2015 au Burundi. C’est le constat de la présidente du mouvement des femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi Jeanne d’Arc Curinyana. Elle regrette que la majorité des victimes aient été obligées de fuir le pays dans des conditions difficiles, elle déplore également l’impunité des auteurs de ces cas de violence. Suivez.
  5. Des cas de torture se remarquent au Burundi même si le gouvernement burundais cesse de le nier. C’est le constat amer de l’organisation SOS TORTURE. Denis Ndayishemeze, porte-parole de SOS TORTURE, dit que son organisation restera toujours aux des victimes et de leurs familles, écoutez-le.
  6. Dans la suite de ce journal de la synergie des médias l’organisation mondiale contre la torture, OMCT, accuse Gitega de rester silencieux sur les actes de tortures commis contre les citoyens. Dans une interview accordée à la synergie des médias, cette organisation onusienne a affirmé avoir les preuves de l’implication et du rôle primordial joué par le service national burundais des renseignements dans ce crime abominable. L’exemple illustratif donné est celui d’un membre du parti MSD arrêté lors des manifestations contre le 3ème mandat de feu résident Pierre NKURUNZIZA. Suivez Isidore NGUEULEU, responsable de l’OMCT, Bureau Afrique.
  7. L’OMCT précise que ce n’est pas la première fois qu’une décision est rendue à l’encontre de l’Etat burundais même si aucune de ses décisions n’a été mise en exécution. Isidore NGUEULEU fait savoir que cela ne va pas freiner les juridictions pour autant, et tient à rappeler que toutes les preuves que l’organisation possède, vont appuyer les dossiers déjà déposés au sein de la Cour Pénal Internationale. On l’ecoute encore une fois.
  8. Les hommes politiques ont également eu un mot à dire sur le phénomène de la torture au Burundi. Le président du parti CODEBU Kefa Nibizi déplore que la pratique de la torture n’est plus un secret pour personnel au Burundi et que les agents de la police chargés d’enquêtes et interrogatoires en ont fait un outil de travail. KEFA NIBIZI ajoute que même les jeunes qui ont été associés dans les comités de sécurité se sont adonnés à la torture contre la population. Suivez le président du parti CODEBU KEFA NIBIZI.
  9. L’ancien vice-président de la république Frédéric BAMVUGINYUMVIRA explique lui, que les auteurs de la torture se sont expérimentés dans ce domaine à partir du mouvement rebelle CNDD-FDD au maquis. Il démontre comment la torture a été une pratique et un mode de conduite au sein du parti au pouvoir depuis sa création. Il trouve qu’il ne sera pas facile de couper-court avec cet usage sauvage tant que ce parti dirige le pays. Frédéric BAMVUGINYUMVIRA.

Voilà c’était Frederic Bamvuginyumvira ancien vice-président de la République du Burundi et c’est par la que s’achève ce journal de la synergie des médias, merci de l’avoir suivi, merci à l’organisation SOS TORTURE BURUNDI pour la collaboration dans la production de ce journal, au revoir et a la prochaine.

 

 

 

 

 

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