Nous sommes lundi premier juillet 2024 merci d’être avec nous sur la radio inzamba agateka kawe, c’est l’heure du journal dont voici d’abord les principaux titres.

• Le Burundi célèbre aujourd’hui premier juillet le 62 eme anniversaire de son indépendance, le président de la République du Burundi demande aux burundais de travailler dur pour avoir l’indépendance économique qui n’est pas encore conquis.
• La mesure du ministre de l’intérieur d’interdire les élèves en vacances de ne pas franchir les frontières pour aller à l’étranger constitue une violation du principe de libre circulation des biens et des personnes et de la constitution selon la ligue des droits de l’homme Iteka, on en parle dans ce journal.
• Le correspondant de la radio Isanganiro dans la province de Gitega Gerard Nibigira s’est vu hier malmené et son materiel de travail confusqué par le commissaire provincial de police Evariste Habogorimana. Il ya pas longtemps il avait violenté un correspondant provincial du journal IWACU dans la province.

Le Burundi célèbre aujourd’hui le 62 ème anniversaire de son indépendance. Dans son discours prononcé le jour de la victoire de son parti UPRONA le 19 septembre 1961, le héros de cette indépendance le prince Louis Rwagasore avait appelé les burundais à cultiver l’unité et la concorde nationale pour un meilleur avenir du Burundi. Ecoutez un extrait de son discours.

Dans son discours à la nation a l’occasion de la célébration de ce 62 eme anniversaire de l’indépendance du Burundi, le chef de l‘Etat Evariste Ndayishimiye a reconnu que le chemin reste à parcourir pour que le pays puisse décrocher son indépendance économique. Il a invité la population s’adonner sérieusement au travail, et les leaders de servir d’exemple dans le chantier pour le développement.

Dans la suite de ce journal, le correspondant de la radiotélévision Isanganiro dans la province de Gitega, Gérard Nibigira, a été malmené ce dimanche par le commissaire provincial de police Evariste Habogorimana, avant d’être arrêté et conduit au cachot où il a été gardé pendant environ 4 heures. Ses outils de travail ont été saisis par le même commissaire qui l’accusait de prendre des photos de policiers qui violentaient la population dans des stations-essence de la région. Le directeur de la radiotélévision Isanganiro, Charles Makoto, déplore cette attitude du responsable de la police dans la province de Gitega qui a persécuté un journaliste ne faisait que son travail. Il demande que son matériel soit restitué et appelle les journalistes à garder le courage.

Pieds : Charles Makoto s’est exprimé sur les ondes de la radio Isanganiro. Pour rappel, Evariste Habogorimana, le commissaire de police à Gitega, avait également maltraité le correspondant du groupe de presse Iwacu dans cette entité provinciale.

Et puis le ministre de l’intérieur vient de prendre une décision interdisant les élèves en vacances de franchir les frontières du pays pour se rendre à l’étranger pour permettre à ces élèves de faire des activités de patriotisme. La décision a été prise ce 27 juin dans la province de Gitega.  Anschaire Nikoyagize président de la ligue iteka condamne une décision injuste qui viole le principe de la libre circulation des personnes et la constitution Burundaise. Dans une déclaration sortie ce lundi, la ligue Iteka demande au ministre Martin Nitereste de revoir sans sa décision.

Dans le domaine des droits de l’homme le Burundi est victime de complots de la part de certains pays qui ont fait des droits de l’homme une question purement politique. C’est ce que dénonce la ministre des Droits de la personne humaine. Imelda Sabushimike l’a dit pour rassurer que la Commission nationale indépendante des droits de l’homme du Burundi ne va pas perdre son statut de commission indépendante au sein du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. C’était vendredi dernier au cours d’une conférence publique animée par les membres du gouvernement burundais.

Pour l’ONG ACAT -BURUNDI le gouvernement doit faciliter le travail à la Commission nationale indépendante des droits de l’homme en la laissant travailler en toute indépendance. Anitha Gateretse, coordinatrice des projets au sein de cette organisation, estime que ce n’était pas à la ministre des Droits de la personne humaine qui devait répondre sur la menace de rétrogradation de la CNIDH par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Suivez Anitha Gateretse.

Voilà c’est la fin de ce journal, merci de l’avoir suivi, au revoir.