Vous suivez la radio inzamba agateka kawe voici ‘les titres de l’actualité de ce samedi.

• Une vingtaine d’organisations nationales et internationales de défense des droits de l’homme dénoncent un emprisonnement abusif prolongé de la journaliste Sandra Muhoza, elles demandent sa liberation inconditionnelle.
• Et puis deux officiers de police sont détenus dans les cachots du service national des renseignements depuis quelques jours, leurs familles s’inquiètent pour leur sécurité.
• Enfin la nuit dernière a été caractérisée par des rassemblements des jeunes imbonerakure devant les bureaux de la province a Cibitoke, ce qui a inquiété la population.

Voilà pour le sommaire.

Madame monsieur bonsoir et bienvenue dans ce journal les habitants du chef lieux de la province Cibitoke ont passé cette nuit de vendredi à samedi dans une peur panique, et pour cause, ils ont vu beaucoup de gens rassemblés devant le Bureau du gouverneur avec des bagages. Ils ont cru que c’étaient des imbonerakure qui se prêtaient à partir pour le  Congo. Les détails avec jean Baptiste Bireha.

Merci Jean Bathiste Bireha, les familles des deux officiers de police détenus dans les cachots du service national  des renseignements depuis quelques temps , s’inquiètent des conditions de détention des leurs, elles demandent leur libération, considérant qu’ils sont incarcérés en violation de la loi. On fait le point avec Pacifique Nkeshimana

Et puis une vingtaine d’organisations des défenseurs des droits de l’homme au niveau national et international se disent préoccupées de la lenteur du traitement du dossier du journaliste Sandra Muhoza incarcérée au mois d’avril 2024. Ces associations considérément que son emprisonnement est entaché de beaucoup d’irrégularités et demandent sa libération inconditionnelle.  On écoute Nicholas Agostini de l’ONG internationale DEFEND DEFENDERS, Il représente ces organisations.

L’Union Burundaise des Journalistes UBJ critique la décision du Conseil National de la Communication, ordonnant au journal IWACU de retirer un article de son site web. Cet article était une interview avec Gratien Rukindikiza, ancien officier de l’armée, dans laquelle il abordait la situation sécuritaire  à l’est de la République Démocratique du Congo. Alexandre Niyungeko, président de l’UBJ, estime que cette décision viole les principes fondamentaux de la démocratie, notamment la liberté de la presse et le droit d’exprimer son opinion. Suivez-le.

Dans la suite de ce journal les femmes burundaises ont un grand rôle a joué pour un avenir meilleur du Burundi. Cela ressort d’une étude faite par la coalition des défenseurs des droits de l’homme au Burundi CBDDH. Eulalie Nibizi secrétaire exécutif de cette organisation, appelle les femmes burundaises à rester toujours vigilantes pour défendre les intérêts généraux des burundais comme elles l’ont fait en 2015. Ecoutez

Et comme tous les samedis nous allons vous proposer la revue de presse, elle est signée Audace Nimbona.

Et pour clore ce journal suivez cet appel de SOS TORTURE BURUNDI sur les abus de pouvoir de certains administratifs.

Voilà c’est la fin la fin de ce journal, merci de l’avoir suivi au revoir.