I. Il y a exactement sept ans, jour pour jour, le lieutenant général Adolphe Nshimirimana fut assassiné dans une embuscade d’hommes armés. Après l’assassinat de cet ancien patron du service national des renseignements, 7 militaires, tous issus des ex FAB, ont été arrêtés. Depuis leurs arrestations, plusieurs irrégularités ont émaillé le procès et leur détention selon l’organisation Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture, ACAT-Burundi. Maitre Ntiburumunsi Jean Claude chargé du département juridique au sein de cette organisation, parle entre autres de l’absence d’un procès équitable et du défaut d’assistance légale. Il demande à la justice burundaise de se ressaisir.
II. L’avocat conseil de Kira Hospital réclame la nomination d’un nouvel administrateur de la société SOCABU auprès de cet hôpital. Me Sandra Ndayizeye accuse l’actuel administrateur d’être à l’origine de la crise grave que connait cet hôpital. C’est le contenu de la correspondance adressée au président du conseil d’administration de la SOCABU. Elle indique que Charles Ndagijimana doit être remplacé pour avoir pris des décisions maladroites en tant qu’administrateur de la SOCABU, un des actionnaires de Kira Hospital.
III. Un groupe de Burundais réfugiés en Tanzanie a été envoyé au Burundi ce lundi matin. Désigné par le HCR et les autorités tanzaniennes, ce groupe a l’objectif de s’enquérir de la situation sécuritaire au Burundi. Il reviendra en Tanzanie pour dire aux autres réfugiés que tout va bien au Burundi, et ainsi les convaincre à rentrer. Les réfugiés déplorent comment les autorités tanzaniennes et le HCR prennent des décisions qui les concernent sans les consulter au préalable.
IV. Les autres réfugiés burundais des camps de Nduta et Nyarugusu en Tanzanie qualifient de traitres ces gens qui sont allés dans cette mission nommée Go and see. Ces réfugiés contactés par la radio Inzamba indiquent que la situation d’insécurité qu’ils ont fuie persistent même aujourd’hui et qu’il n’est pas question de rentrer. Ils disent qu’il y en a même parmi eux qui s’étaient rapatriés mais qui ont déjà regagné le chemin d’exil.
V. Les réfugiés burundais vivant dans le camp de Mulongwe éprouvent des difficultés à se faire soigner au centre de santé de Katalukulu. Ils ne peuvent faire aucun examen de laboratoire. La situation est plus critique pour ceux qui vivent avec le SIDA qui ont besoin de faire beaucoup d’examens. Ils interpellent les autorités compétentes à résoudre la question.