I. Deux conducteurs de moto et un passager sont morts calcinés par l’essence. C’était dans un accident de roulage de deux motos qui se sont cognées dans la matinée de ce mercredi sur la route nationale 12, en commune Giheta de la province de Gitega. Un des motards transportait des bidons remplis d’essence, et c’est cette essence qui a déclenché l’incendie qui a brûlé les trois personnes.

II. Les retraités vont bientôt pouvoir bénéficier des moyens équivalents à leurs salaires, comme promis par le président de la République Evariste Ndayishimiye. Cette nouvelle vient du ministre de la fonction publique, c’était ce mercredi lors de la présentation des réalisations de l’année budgétaire 2022-2023. Le ministre Déo Rusengwamihigo a précisé que le travail d’identification des bénéficiaires a déjà été achevé.

III. Il y a des enseignants membres de la fondation pour le logement des enseignements qui se lamentent et disent n’avoir pas été associés dans le projet de transformation  de cette fondation en une microfinance. Ils accusent les dirigeants de la fondation de chercher leurs propres intérêts au lieu de privilégier les intérêts communs de tous les membres de l’association.

IV. Le président du conseil de la fondation pour le logement des personnels de l’enseignement précise toutefois que la microfinance est un projet de la fondation et que l’adhésion à cette microfinance est libre, individuelle et volontaire. Dans un point de presse animé à la fin de la semaine dernière par le président du conseil de la fondation, Victor Ndabaniwe, il a bel et bien précisé que la micro finance a été mise en place après consentement avec les enseignants.

V. La majeure partie des activités prévues dans l’accord d’Arusha n’ont pas été réalisées au Burundi. C’est ce qu’indique Léonard Nyangoma, président du parti CNDD. C’est au moment où ce lundi, le sénat burundais a lancé des consultations pour voir s’il faut garder ou non le système des quotas ethniques dans les institutions. Il interpelle le gouvernement à se pencher plutôt aux questions sensibles comme la pauvreté et le rapatriement des réfugiés.

VI. La hausse des prix des différents produits et des services qui s’observe dans le pays est due à la situation de crise économique que connait le pays, comme le constate Faustin Ndikumana. Cet expert en économie et directeur national de l’ONG locale Parole et Actions pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités, PARCEM, explique que cette situation résulte d’une grande période de corruption, de malversations économiques et de mauvaise gouvernance. Pour lui, le gouvernement devrait prendre dans l’urgence des mesures nécessaires et surtout placer des techniciens qui sont capables pour relancer l’économie.

VII. Une délégation burundaise conduite par la secrétaire permanente au ministère de l’intérieur en visite au début de cette semaine dans le camp de Nyarugusu en Tanzanie, a appelé les réfugiés burundais vivant en Tanzanie à rentrer au pays. Elle a expliqué que la paix et la sécurité sont garanties au Burundi. Mais beaucoup de réfugiés n’ont pas été convaincus, ils ont exprimé leur réticence de rentrer, évoquant les raisons d’insécurité, de pauvreté et la famine qui perdurent au Burundi.