Vous suivez la radio inzamba agateka kawe, bienvenue dans le journal de ce vendredi 2 aout 2024.

• Ce 2 aout c’est le 8 -ème anniversaire de l’assassinat de l’ancien patron du service national des renseignements le lieutenant général Adolphe Nshimirimana. Le dossier des militaires poursuivis dans cet assassinat a été toujours émaillé de beaucoup d’irrégularités, comme le constate l’ACAT BURUNDI, l’association chrétienne pour l’abolition de la torture.
• Le gouvernement burundais devrait d’abord créer des conditions favorables pour les investisseurs, c’est la réponse du représentant de la diaspora burundaise d’Australie. Pacifique Ndayisaba réagit ainsi aux propos du chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye qui appelle les burundais vivant a l’étranger d’amener leurs capitaux pour investir au Burundi.
• Les agents de la province de la province de Makamba qui ont fait la formation pour faire le recensement de la population qui approche grognent, ils réclament les arriérés de leurs frais de déplacement.

Voila pur les titres, les détails dans quelques poussières de secondes.

Il y a exactement neuf ans, le lieutenant général Adolphe Nshimirimana fut assassiné dans une embuscade tendue par des hommes armés en mairie de Bujumbura. Après l’assassinat de cet ancien patron du Service national des renseignements, 7 militaires, tous issus de l’ancienne des forces armées burundaises FAB, ont été arrêtés. Depuis leur arrestation, plusieurs irrégularités ont caractérisé le procès de ces militaires selon l’organisation Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT). Jean Claude Ntiburumunsi chargé du département juridique au sein de l’ACAT-Burundi, évoque entre autres l’absence d’un procès équitable, le défaut d’assistance, ainsi que des délais illimités et déraisonnables de ce procès. Il demande à la justice burundaise de se ressaisir. Suivez.

Cap sur la province de Makamba ou c’est les formateurs et agents pour le recensement de la population de l’agriculture et de l’élevage qui approche grognent. Ils disent ne pas comprendre pourquoi leurs frais de déplacement ne sont encore payés. Ils demandent d’être rétablis dans leurs droits. Le point avec Alexandrine Keza.

Dans la suite de cette édition le président de la République Evariste Ndayishimiye vient d’appeler la diaspora Burundaise à amener leurs capitaux pour investir au Burundi. Il l’a dit lors de l’ouverture de la semaine dédiée à la diaspora Burundaise. Le président Ndayishimiye a demandé à ces burundais de la diaspora de se joindre à leurs compatriotes qui sont au pays pour la relance de l’économie. Suivez- le.

Il n’ya pas un climat favorable aux affaires et c’est cela qui empêche les burundais de la diaspora à ne pas investit au Burundi. C’est Pacifique Ndayisaba représentant de la diaspora burundaise de l’Australie qui le dit. Il explique que le jour ou le gouvernement aura créer cet environnement propice aux investisseurs, les burundais de la diaspora apporterons d’eux même leurs capitaux, sans attendre un appel du chef de l’Etat. Pacifique Ndayisaba.

Cette semaine de la diaspora burundaise organisée dans la province de Kayanza, a été clôturée ce jeudi 1er août. Au terme de cette semaine, un nouveau président de cette association des Burundais vivant à l’étranger a été mis en place, en la personne de Samuel Ndayiragije, il devra présenter les membres de son comité exécutif, de surveillance et des sages de la diaspora burundaise au niveau international.

Et c’est par la que s’achève ce journal, merci de l’avoir suivi, au revoir.