I. Deux membres du parti CNL sont gardés dans les cachots de la police de la zone Busenge en commune Muhuta de la province Rumonge depuis ce lundi dernier. Ils ont été battu et arrêté par des imbonerakure en complicite avec le chef de colline Kanihira. Un de ces hommes en garde a vue est dans un etat critique suite a ses coups et blessures de ces imbonerakure. Les policiers lui ont refusé l’accès aux soins de santé.
II. Les élections tenues en date du 20 Mai au Burundi ont été entachées d’actes d’intimidation et d’arrestations des membres de l’opposition. Cela transparait dans un rapport sur les élections, sorti par le Human Rights Watch. Ce rapport indique que les graves violations commises devraient conduire à l’ouverture des enquêtes et les responsables devraient être punis.
III. Frédéric BAMVUGINYUMVIRA, un des politiciens burundais en exil, qui a évolué au sein du parti Sahwanya Frodebu, le parti qui a gagné les élections de Juin 1993, estime qu’en démocratie toute personne a le droit d’exprimer poliment sa pensée, sans être inquiétée ou malmenée. Selon ce politicien, en démocratie c’est le peuple qui dirige et non le contraire. Frédéric Bamvuginyumvira le dit au moment où ce mois de juin a été dédié à la démocratie par le parti Sahwanya Frodebu.
IV. Le président du Conseil National de la Communication, Nestor Bankumukunzi, apprécie fortement le travail qui a été fait par les journalistes, lors de la couverture des élections du 20 mai. Ce point de vue n’est pas du tout partagé par Alexandre Niyungeko, président de l’Union Burundaise des Journalistes, qui regrette par contre que les journalistes ont été instrumentalisés par le pouvoir.
V. L’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques OLUCOME s’inscrit en faux contre ce qu’il appelle “négligence et inertie du gouvernement burundais dans la lutte contre le CORONAVIRUS”. Cette organisation interpelle les autorités burundaises à prendre des mesures sérieuses, en vue de faire face à cette pandémie qui fait déjà des dégâts au Burundi. Gabriel Rufyiri, le président de l’OLUCOME.
VI. La population du Burundi implore le gouvernement de se saisir et prendre en main la question du COVID-19 bien qu’il semble, pour cette population, que la situation est devenue catastrophique. Ceux qui se sont confiés à la Radio Inzamba, avouent qu’ils ont très peur vu le rythme de sa propagation et craignent que le gouvernement sera vite dépassé.