Edition quotidienne

Journal du 02 nov 2019

Publié le 2 novembre 2019 par Rédaction

Cela fait 12 jours que les 4 journalistes du groupe de presse Iwacu et leur chauffeur sont incarcérés à Bubanza. Ils ont été arrêtés alors qu’ils se rendaient en commune Musigati pour couvrir les affrontements entre des rebelles et les forces de l’ordre. Des voix continuent à se lever pour exiger leur libération. C’est le cas de la Fédération africaine des journalistes. La FAJ pour laquelle les gouvernements africains doivent mettre fin à l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes et les médias dans le cadre de leur travail. Appel à l’occasion de la journée internationale dédiée à cet effet et célébrée le 2 novembre de chaque année.

Le 2 Novembre de chaque année le monde entier célèbre la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. Dans un message pour cette journée, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres  a rappelé que « lorsque des journalistes sont pris pour cible, c’est la société tout entière qui en paie le prix ». Cette journée a été décrétée en 2013.

Trois personnes ont été tuées, trois autres blessées dans une attaque perpétrée par  des hommes non encore connus armés de fusils. C’était dans la nuit de ce vendredi dans un bar situé sur l’avenue Muyinga dans  la zone de Rohero en mairie de Bujumbura. La police indique avoir entamé les enquêtes.

Un homme connu sous le nom de Didace  MBONIHANKUYE a été tué dans la nuit de ce vendredi à samedi par des gens non encore identifiés. Agé de 64, il était veilleur au bureau communal de l’enseignement à Kayanza. Selon des sources administratives sur place, son cadavre gisait ce matin devant le bureau du directeur, à l’endroit même de son assassinat. Sur son corps, on pouvait constater qu’il a succombé à des coups reçus au niveau de la tête.  Après le meurtre, les criminels ont démoli les cadenas de la porte dudit bureau où ils ont volé un ordinateur et une plaque solaire. Il s’agirait, selon nos sources, d’un deuxième coup de vol dans ce même bureau. Signalons que c’est le troisième cas d’assassinat qui vient de se commettre dans la ville de Kayanza dans un délai ne dépassant pas un mois.

C’est un cri d’alarme à la prison centrale de Mpimba. Un prisonnier a été retiré de l’hôpital prince régent Charles cette semaine alors que son état de santé se détériore de jour en jour. La décision a été prise unilatéralement par le Directeur-adjoint de la prison centrale de Mpimba, Kayanda Samuel. Actuellement, les détenus de  Mpimba demandent que le Major Joseph NIMPAYE soit sauvé, sinon, il risque sa vie.

Les réfugiés burundais vivant dans les camps des réfugiés en Tanzanie accusent leur pays hôte de multiplier les mesures contraignantes contre eux. Ils le disent au moment où il a été interdit dès ce samedi l’utilisation des vélos et la fermeture des bars et motels. Pour ces réfugiés, c’est une façon déguisée de les pousser à solliciter le rapatriement.

Les militants des partis politiques autres que le CNDD-FDD s’inscrivent contre le démembrement de la commission électorale provinciale indépendante. Les commissions électorales au niveau communal sont presque exclusivement composées par les membres du parti au pouvoir, le CNDD-FDD.

Le mini-magazine « Au cœur de la société » d’aujourd’hui se focalise sur la rémunération du caféiculteur au Burundi.

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