I. La journée internationale de soutien aux personnes handicapées est célébrée le 3 décembre de chaque année. L’occasion pour les réfugiés burundais en situation de handicap qui sont dans différentes villes du Rwanda de dénoncer la discrimination et l’auto discrimination sur le marché du travail.

II. Le Burundi s’est joint aux autres pays du monde pour célébrer cette journée internationale dédiée aux personnes handicapées. Les cérémonies se sont déroulées dans la province de Makamba au Centre d’appareillage et de rééducation St Bernard. Ce centre pour handicapés prend en charge actuellement 114 personnes vivant avec divers handicaps. Pour que les personnes vivant avec handicap puissent jouir pleinement de leurs droits, l’Union des personnes handicapées du Burundi a demandé au gouvernement burundais de mettre en place des textes d’application de la loi sur la protection et la promotion des droits des personnes handicapées. Quant au représentant du ministère des droits de l’homme, il a affirmé que le gouvernement a mené plusieurs actions en faveur des personnes handicapées depuis 2010, comme la construction des maisons, l’éducation inclusive et des centres pour handicapés mis en place. Mais le gouvernement reconnait que beaucoup reste à faire, vue le nombre des nécessiteux.

III. Au moins 14000 abandons scolaires ont été enregistrés dans la seule Direction Provinciale de l’Enseignement de Cibitoke. C’est ce qui ressort du rapport du FORSC, Forum pour le renforcement de la Société Civile. L’organisation précise que les autorités scolaires expliquent que la pauvreté et les grossesses non désirées sont en grande partie les causes de ces abandons. A ce sujet, professeur Libérat Ntibashirakandi, chercheur en éducation, confirme que la pauvreté dans le pays est l’une des causes majeures de cet excès d’abandon scolaire. Il invite les autorités du pays à restaurer la paix et la sécurité pour éradiquer ce phénomène.

IV. Poursuivre une personne une deuxième fois pour le même fait alors qu’elle en a été jugée constitue une violation des lois et procédures judiciaires. L’avocat Janvier Bigirimana qui l’explique, fait allusion à l’arrestation du citoyen Salvator Gasogo arrêté par les services de renseignements alors qu’il avait été relaxé sur décision du tribunal. Maitre Janvier Bigirimana rappelle que le juge est le seul à revoir sa décision en cas de nécessité. Il appelle les agents du service des renseignements à respecter les décisions judiciaires. Salvator Gasogo est pour le moment incarcéré au cachot du service national des renseignements à Bujumbura.

V. Au moins 28 personnes ont été tuées en novembre dernier, 4 ont été enlevées, 10 arbitrairement arrêtées, 20 autres blessées dans des explosions de grenades. Cela figure dans le rapport mensuel de l’ONG Action des chrétiens pour l’abolition de la torture ACAT Burundi. Augustin Nimubona, chargé de la communication au sein de cette organisation, précise que les auteurs des crimes sont de jeunes du parti au pouvoir CNDD-FDD, les services de renseignements et des agents de sécurité.

VI. Les habitants se réjouissent de la décision de baisser le prix de transport à moto. Elle a été prise hier jeudi lors d’une réunion entre le gouverneur de la province Rumonge et les conducteurs des moto taxis.

VII. C’est l’opacité totale quand vient le moment de choisir les Burundais qui doivent représenter le pays dans l’exposition universelle comme celle qui se tient présentement à Doubaï. La radio Inzamba a mené une enquête sur la manière dont se dresse la liste des gens qui doivent représenter le pays, jusqu’à ignorer la volonté du Président de la République d’être accompagné par les tambourinaires de Gishora, et surtout l’argent provenant des pots de vin qui entourent cette escroquerie.