I. Egide Nahayo, magistrat à la cour d’appel de Bujumbura, a comparu devant le parquet général près la cour suprême ce vendredi, le Ministère public l’accuse d’outrage envers le chef de l’Etat et du Ministère de la justice. Son avocat Gordien Nduwimana dénonce un vice de procédure dans cette affaire. Egide Nahayo, magistrat à la cour d’appel de Bujumbura, s’est pris en photo dans un fauteuil dans lequel s’est assis le président de la République lors d’une réunion. La scène s’est produite après la tenue d’une réunion du Conseil supérieur de la magistrature à Mwumba en province de Ngozi
II. Bien que le président de la république Pierre Nkurunziza se réjouisse du bilan de désarmement durant l’an 2019, ce bilan n’est pas du tout satisfaisant selon le président du Mécanisme pour l’Initiative de la Recherche de la Paix et le Développement dans les pays des grands lacs et de la corne de l’Afrique. Le gouvernement devrait adopter une autre stratégie autre que militaire, pour permettre à ceux qui sont en possession des armes de les remettre volontairement.
III. L’administrateur de la commune Ryansoro est accusé de déstabiliser les activités du parti CNL, en intimidant les bailleurs des maisons qui abritent les permanences de ce parti. Cette intolérance politique s’observe aussi au niveau de la suspension, par l’administrateur, des réunions collinaires du parti. Les membres du CNL demandent que le message habituel du Président, que la tenue des élections se fera sans ambages, soit respecté.
IV. La coalition burundaise des défenseurs des droits de l’homme vivant dans les camps des réfugiés, s’insurge contre la réunion tenue à l’intention des chefs des zones du camp de Nduta en Tanzanie, par le secrétaire de l’EAC et le secrétaire du ministère des relations extérieures. Ces chefs de zone ont été sensibilisés, mercredi dernier, pour encourager les réfugiés burundais à rentrer au pays. Pour Léopold Nsharangabo, le président de cette coalition, nulle part au monde, aucun réfugié n’aimerait rester réfugié, si ces réfugiés restent réticents quant à la question d’un rapatriement, c’est que la raison de leur exil reste valable. Il demande à la Tanzanie de respecter le droit des réfugiés.
V. Et, pour ce qui est de la grogne des femmes du camp de réfugiés de Mulongwe en RDC, qui n’ont plus d’ambulance pour le déplacement des femmes enceintes, Léopold Sharangabo, le président de la coalition burundaise des défenseurs des droits de l’homme vivant dans les camps des réfugiés dit que ce fait est incompréhensible. Il demande au HCR de trouver une solution à ce problème dans les plus brefs délais.