I. Un soldat de l’armée burundaise du 61ème bataillon AMISOM est tombé dans une embuscade d’Al Shabab dans la matinée de ce mardi, près de 40 disparus et une vingtaine d’autres blessés. Cette attaque a ciblé le poste de commandement situé à Cell Baraf dans la province de Moyen Shabelle, à plus de 130 km de la capitale Mogadishu. L’armée burundaise se réserve de tout commentaire sur le bilan de cette attaque, déjà revendiquée par le mouvement terroriste Al Shabab.
II. Le mouvement RED Tabara appelle le gouvernement burundais à organiser un dialogue inclusif, pour que les élections législatives de 2025 et les élections présidentielles de 2027 soient crédibles et rassurantes pour tous. Ce mouvement réagit aux récents propos du président de la République Evariste Ndayishimiye qui demandait à ce mouvement de déposer les armes et de participer librement à ces élections, s’il veut accéder au pouvoir.
III. 105 Tuk Tuk, plus de huit cent motos et 3 machines appartenant au groupe Ladak, tel est le bilan officiel de l’incendie qui s’est déclaré ce lundi, dans un entrepôt se trouvant dans la capitale économique non loin du port de Bujumbura. Le même incendie a ravagé tout le stock de médicaments de l’ONG MSF selon toujours le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique. L’origine de cet incendie est accidentelle, comme c’est précisé dans un tweet du ministère. Il y a quelques mois seulement, un incendie causé par un court circuit électrique selon la police avait occasionné d’autres dégâts dans une galerie situé au centre-ville de Bujumbura.
IV. Même si le Burundi avait manifesté des progrès dans le paysage médiatique de la région des grands-lacs avant 2015, la situation a changé avec le troisième mandat de feu président Pierre Nkurunziza. C’est ce qu’annonce le rapport de Reporters Sans Frontières, un rapport publié à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse célébré le 3 Mai de chaque année. Le nouveau rapport de 2022 indique également que même après l’élection d’Evariste Ndayishimiye, la situation ne s’est pas s’améliorée, même s’il avait promis de normaliser les relations avec les médias.
V. La situation des médias au Burundi n’a pas changé depuis 2015, les journalistes n’ont plus le droit de traiter des sujets en rapport avec les violations graves des droits humains, le détournement des biens publics et bien d’autres sujets sensibles. C’est ce que déplore Innocent Muhozi, Directeur de la Télévision Renaissance dans un communiqué conjoint de l’Union burundaise des journalistes (UBJ) et de l’observatoire de presse au Burundi (OPB), à l’occasion de la journée mondiale dédiée à la liberté de la presse.
VI. Le président de la République Evariste Ndayishimiye ne peut opérer aucune réforme économique tant que son entourage garde une main dans différents crimes économiques. C’est ce qu’indique le président de l’Association Parole et Action pour le Réveil des Conscience et le Changement des Mentalités, PARCEM. Faustin Ndikumana réagit après le message du président de la République ce dimanche, à l’occasion de la Journée internationale du travail. Le président de la république a mis en garde ceux qu’il a qualifiés d’une poignée de gens qui continuent de s’approprier des fonds publics, surtout dans le secteur minier et des marchés publics. Pour Faustin Ndikumana, Evariste Ndayishimiye devrait d’abord assainir son propre camp.