I. Le marché de la zone urbaine de Kamenge au nord de la ville de Bujumbura est parti en fumée. Un incendie s’y est déclaré ce Samedi vers trois heures du matin. L’origine de ce sinistre et les dégâts ne sont pas encore connus.
II. Fabien BANCIRYANINO va passer sa 2e nuit en détention. Cet ancien député a été arrêté puis écroué hier vendredi. Sa famille crie à l’injustice et réclame sa libération. Un des proches revient sur les circonstances de son arrestation.
III. Pacifique Nininahazwe, président du Forum pour la conscience et le développement, demande également à la justice de libérer Fabien Banciryanino. Pour lui, il est victime de son franc parler.
IV. 32 personnes tuées, 97 arbitrairement arrêtées, deux autres enlevées et portées disparues, au cours du mois de septembre dernier, selon le rapport de l’ACAT Burundi. L’organisation a également recensé 9 cas de torture au cours de la même période. Les présumés auteurs de ces crimes sont des jeunes imbonerakure, des éléments des forces de défense et de sécurité ainsi que des agents du service national de renseignements. Augustin Nimubona, chargé de la communication au sein de l’ACAT Burundi.
V. Le Burundi demande au Rwanda de lui remettre 19 combattants de Red Tabara, arrêtés dans la forêt de Nyungwe au Rwanda. Dans un communiqué sorti ce vendredi 02 octobre, le ministère de l’intérieur apprécie positivement les résultats de l’échange d’informations entre les forces de sécurité des deux pays. Le Rwanda quant à lui, reconnaît avoir capturé les combattants et en avoir informé le Mécanisme Conjoint de vérification élargie MCVE de la Conférence Internationale sur la Région des Grands-Lacs, dans une correspondance du 30 septembre dernier, où il demande au MCVE de faire des enquêtes approfondies.
VI. L’association AC GENOCIDE CIRIMOSO est contre le travail de la CVR. Elle vient de l’exprimer dans un mémorandum au conseil de sécurité de l’ONU, pour dénoncer le manque d’impartialité et d’équité dans le travail de cette commission, et craint un risque des tragédies à caractère génocidaire comme celles de 1993. L’association AC GENOCIDE CIRIMOSO demande à l’ONU de mettre sur pied un tribunal pénal international pour le Burundi et une commission d’enquête internationale, capables de bien investiguer sur les graves crimes commis au Burundi dans le passé. Professeur Lothaire NIYONKURU ; président de l’association AC GENOCIDE CIRIMOSO.
VII. Dans le mini-magazine « Au cœur de la société » d’aujourd’hui, la synergie des médias se focalise sur les sanctions de l’Union Européenne à l’égard du gouvernement du Burundi.