Merci d’être avec nous sur la radio Inzamba Agateka Kawe. C’est le moment du journal de ce jeudi 3 octobre 2024. Et sans tarder, les titres.

• La déclaration d’Evariste Ndayishimiye sur la hausse du prix du sucre par la SOSUMO aurait eu un impact négatif sur la population de Ngozi. Selon des habitants de cette province, depuis que le chef de l’Etat s’est plaint, la distribution de ce produit s’est presqu’arrêtée.
• Et puis, dans ce journal, il sera beaucoup question de l’éducation. Avec les enseignants des classes de 5^e de l’école fondamentale à Makamba qui se plaignent de n’avoir pas encore reçu de matériel didactique pour cette année scolaire.

Mais aussi, cet appel d’une experte de l’éducation à l’Etat d’intervenir pour faire des écoles fondamentales de Mutimbuzi en province Bujumbura, des écoles dignes de ce nom.

• Et, en fin de journal, vous suivrez cet autre appel, celui de la ministre de la Santé à la population de respecter les mesures barrières pour se protéger contre l’épidémie de la variole du singe.

A toutes, à tous, bonjour, bonsoir, bienvenue.

Commençons ce journal par ces brèves. Un nouveau-né a été retrouvé dans l’avant-midi de mercredi  dans une brousse sur la colline Migongo de la commune Kibago, c’est dans la province Makamba au sud du pays. Selon l’administration, le nouveau-né était en bonne santé. Apparemment celle qui l’a jeté venait juste de le mettre au monde. Ces responsables collinaires expliquent que ce bébé a été découvert grâce aux aboiements d’un chien qui ont alerté les passants. Ils ajoutent qu’après des enquêtes, ils ont conclu que ce nouveau-né aurait été abandonné par une des personnes venues des collines voisines, car toutes les filles enceintes vivant sur cette colline ont toutes été consultées par les médiateurs de santé. L’enfant se trouve  pour le moment au district sanitaire de Makamba pour le suivi.

Du sud on passe au nord où un homme du nom de  Nazaire Miburo, originaire de la colline Nyabihanga, commune et province Kayanza, accusé d’avoir détruit à la machette deux bananeraies appartenant à sa mère, est en garde à vue depuis la matinée de ce jeudi. Les faits se sont déroulés dans la nuit de ce mercredi à jeudi, vers 1h00 du matin. Les administratifs de la localité rapportent le nombre de 300 bananiers coupés dont la plupart portaient déjà des régimes. Les mobiles de cette destruction méchante de ces bananeraies restent non encore élucidés. A cet effet,  les administratifs rappellent à la population que la justice populaire est réprimée par la loi et invitent les habitants à saisir les instances habilitées en cas de mésentente.

On reste au nord du pays. Les plaintes du président de la République contre la mesure de la Société Sucrière du Moso, SOSUMO, de hausser le prix du sucre, n’ont rien apporté au peuple burundais. Cette plainte provient des habitants de la province Ngozi. Ils affirment que depuis le discours d’Evariste Ndayishimiye, la distribution du sucre s’est presque arrêtée dans cette province. Les consommateurs attendent toujours que le prix diminue et que ce produit soit à nouveau disponible. Les détails avec Audace Nimbona.

Education pour la suite de cette édition. C’est la grogne chez les enseignants des classes de 5^ème année des écoles fondamentales dans la province Makamba. Ils disent qu’ils n’ont pas encore eu les supports pédagogiques nécessaires plus de deux semaines après la rentrée scolaire. Ils craignent des retards des programmes prévus. On fait le point avec Jean Georges Kibogora.

Jean Georges Kibogora, merci. Education toujours, des écoles comme celles de Gasenyi, en commune Mutimbuzi, province Bujumbura devraient être fermées. C’est ce que recommanda Eulalie Nibizi, qui suit de près les questions de l’éducation au Burundi. C’est après le cri d’alarme lancé lundi par une enseignante de l’un de ces établissements. Eulalie Nibizi qui dit ne pas comprendre comment l’Etat peut prétendre que ces écoles qui manquent de tout puissent porter ce statut.

Pour Eulalie Nibizi, les parents devraient regarder à deux fois avant d’envoyer leurs enfants dans de telles écoles. Selon elle, le gouvernement ne devrait pas jeter la responsabilité de la médiocrité des enfants sur les enseignants tant qu’il ne leur offre pas les conditions nécessaires pour assurer un bon enseignement. Elle demande également au gouvernement de mettre en place un processus de dialogue des différents acteurs, dont les parents, pour leurs contributions.

Parlons santé pour terminer. Les mesures barrières contre l’épidémie de variole de signe ne sont pas bien respectées par la population burundaise. C’est le regret de la ministre de la Santé. Docteure Lyduine Baradahana appelle la population surtout, celle de la capitale économique Bujumbura, à observer scrupuleusement les mesures d’hygiènes pour se prévenir contre la variole du singe. Ecoutez

Fin de cette édition. Merci à la rédaction de la radio Inzamba pour la production de ce journal. Un grand merci à vous, chers auditrices et auditeurs pour votre fidélité. Au revoir et à la prochaine. Et toujours avec le même plaisir.