I. Des commerçants et de hautes autorités se sont arrogés le droit de cacher le fumier et le carburant pour paralyser l’économie du pays. Ce sont les affirmations du chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye. Il l’a dit vendredi lors de l’ouverture de l’année judiciaire à Gitega. Il invite les magistrats à être vigilants pour l’aider à démanteler ce réseau. Le président promet de traiter lui-même toutes les questions en rapport avec les intérêts du peuple.
II. Ce discours du chef de l’Etat n’apporte rien de nouveau qui puisse donner espoir face à la souffrance des Burundais. Jérémie Minani, président du parti RDB, indique qu’Evariste Ndayishimiye agit comme ayant des pouvoirs très limités en tant que président de la République.
III. Les parents de la communauté Batwa de la province Kayanza saluent la récente mesure annoncée par le ministre de l’Education. Il s’agit de la décision permettant aux enfants Batwa ayant obtenu la note minimale de 72 sur 200 au concours national édition 2022, de poursuivre leurs études dans les écoles à régime d’internat avec aussi exemption du minerval. Ces parents précisent que c’est une démarche qui vient encourager cette communauté. Selon eux, leur avenir en dépend. Ils demandent en fin de compte que des bienfaiteurs leur octroient le matériel scolaire nécessaire exigible surtout aux élèves vivant dans les écoles à régime d’internat.
IV. Espoirs déçus chez les Burundais vivant dans les camps de réfugiés en Tanzanie. Après la visite du Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés en Tanzanie voilà deux semaines, ces réfugiés espéraient qu’ils allaient enfin avoir du répit. Mais la reprise des arrestations que les réfugiés qualifient d’arbitraires et l’interdiction d’exercer nombre de leurs droits accentuent leur désespoir.
V. Le mini-magazine « Au cœur de la société » d’aujourd’hui se focalise sur les difficultés rencontrées par les réfugiés burundais en Tanzanie.