Nous revoici ensemble pour un nouveau rendez-vous de l’actualité. C’est le moment du journal de ce mardi 3 septembre 2024 sur la radio Inzamba Agateka Kawe, dont voici tout de suite les titres.

• Le parti CNDD-FDD n’a qu’à bien se tenir. Il finira un jour ou l’autre par rembourser tout ce qu’il prend au nom de l’Etat en rançonnant la population. C’est un avertissement de la coalition CFOR Arusha. C’est suite aux plaintes des habitants de Muhita en province Rumonge dont l’accès au marché de Gitaza est conditionné par le versement de contributions au parti CNDD-FDD en vue des prochaines élections.
• La notion d’excellence semble ne plus être de mise au Burundi. Constat de la Fédération nationale des syndicats du secteur de l’enseignement et de l’éducation du Burundi qui s’insurge contre la note minimale de 32% établie par le ministère de l’Education pour l’accès au niveau post fondamental.

A toutes, à tous, bonjour, bonsoir, bienvenue.

Les habitants de la zone Gitaza commune Muhuta de la province Rumonge s’insurgent contre les contributions forcées exigées par le parti au pouvoir le cndd-fdd qui, selon eux, ne cesse de rançonner la population. Ce mardi, toutes les entrées et les sorties du marché de Gitaza étaient sous le contrôle des jeunes Imbonerakure du parti au pouvoir le CNDD-FDD qui demandaient de l’argent à tout passant. Ils avouent que la situation qu’ils vivent actuellement est même pire que celle qu’ils ont vécue quand le pays était encore en guerre. Plus de détails avec Eddy Claude Nininahazwe.

La pratique de collecte de contributions forcées opérée par le CNDD-FDD auprès de toute la population est une preuve que ce parti n’accepte pas la présence d’autres formations politiques. C’est ce que fustige Frédéric Bamvuginyumvira, président de la plateforme politique CFOR Arusha. Selon Frédéric Bamvuginyumvira, cela est pratiquement devenu une tradition pour le parti au pouvoir. Une autre manière de dépouiller la population, tout en lui privant tous les droits qui lui sont reconnus par la loi.

Frédéric Bamvuginyumvira poursuit par un avertissement à l’endroit du CNDD-FDD qu’il finira par payer ce qu’il prend au nom de l’Etat. Il conseille au parti au pouvoir d’arrêter ce comportement, et au gouvernement de mettre en place une caisse pour financer équitablement les partis politiques lors de processus électoraux. On l’écoute encore une fois.

Les résultats du concours national de certification et d’orientation à l’enseignement post fondamental sont désormais connus. Comme l’a annoncé ce lundi dans un point de presse le ministre de l’Education nationale François Havyarimana, tout élève qui a au moins 32% aura accès à l’enseignement post fondamental, et que celui qui aura au moins 50,5%, pourra être admis dans une école publique ou privée à régime d’internat. Le ministre Havyarimana a précisé que le taux de réussite est de 79,8% au niveau national. On l’écoute.

Dans la classification des provinces au niveau du taux de réussite à ce concours, la province de Karusi vient en tête avec 97,16 pourcents, la mairie de Bujumbura vient en dernière position avec 67,53 pourcents.

La Fédération nationale des syndicats du secteur de l’enseignement et de l’éducation du Burundi déplore la note minimale que le ministère de l’Éducation vient de décider pour l’accès aux collèges et lycées. Antoine Manuma, président de la FNASSEB, estime que les élèves auront des difficultés dans les classes supérieures et, en même temps, les éducateurs devront fournir beaucoup d’efforts pour qu’ils atteignent un niveau adéquat. Pour lui, cette décision remet en cause la notion d’excellence. Suivez.

C’est la fin de cette édition. Merci à la rédaction de la radio Inzamba pour la production de ce journal. Un grand merci à vous, chers auditrices et auditeurs, pour votre fidélité. Au revoir.