Edition quotidienne

Journal du 04 août 2023

Publié le 4 août 2023 par Rédaction
I. Un jeune garçon de la zone Buterere en mairie de Bujumbura se dit menacé par son père, un sous-officier de l’armée burundaise connu sous le nom de Niyongabo Christian. Et pour cause, cet enfant aurait dénoncé un nouveau mariage de son papa alors que ce dernier n’avait pas encore divorcé de sa première femme. Les membres de sa famille craignent pour la sécurité de l’enfant.
II. L’ONG Action des chrétiens pour l’abolition de la torture ACAT-Burundi se dit préoccupée par les conditions inhumaines auxquelles sont soumises les filles burundaises recrutées pour aller travailler en Arabie Saoudite. Ces filles ne cessent de crier qu’elles n’ont pas de salaires suffisants, et qu’elles vivent dans de mauvaises conditions d’hygiène. Anitha Gateretse, coordinatrice de l’ACAT-Burundi demande au gouvernement burundais de suivre de près la situation de ces filles.
III. Le parti au pouvoir CNDD-FDD devrait éduquer ses militants qui sont la majoritairement des cadres de l’Etat et de l’administration. C’est ce que propose le directeur national de l’ONG locale Parole et Actions pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités, PARCEM. C’est suite aux lamentations du président de la République qui accuse certains cadres d’abuser des places bénéficiées dans les marchés de l’Etat. Pour Faustin Ndikumana, ces cadres et administratifs se basent sur leur légitimité politique et le militantisme, et se prennent pour des gens qui ne respectent pas la loi. Un comportement qui doit changer selon Faustin Ndikumana, pour espérer un développement du pays.
IV. Les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu en Tanzanie grognent. C’est à cause d’une nouvelle décision qui leur impose à payer de l’argent pour puiser de l’eau. Nos sources sur place nous disent que celui qui va puiser de l’eau doit payer une somme de mille shillings et que par après il est enregistré dans un cahier. Ces réfugiés burundais sont dans la désolation totale parce qu’ils disent qu’ils n’ont pas les moyens pour payer cette eau.
V. Le Burundi célèbre ce 4 août la journée nationale des communes. L’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, OLUCOME, déplore qu’il y a beaucoup de projets communaux qui n’ont pas eu assez d’impact positif sur la population. L’organisation cite notamment le projet PDRE à qui on avait accordé une bagatelle de 50 milliards. Il appelle le gouvernement à suivre de près l’avancement des projets du genre.
VI. Les avis des habitants de la mairie de Bujumbura sont mitigés sur l’importance de la journée de la solidarité locale, organisée ce vendredi, dans toutes les collines du Burundi. Certains trouvent qu’il est extrêmement difficile de venir en aide à quelqu’un d’autre aujourd’hui à cause de la situation de pauvreté. Ces citadins demandent plutôt aux autorités du pays de venir en aide aux démunis, au lieu de collecter par la force des biens et de l’argent dans les ménages des citoyens désespérés.

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