I. La peine à perpétuité et un dédommagement d’environ 10 milliards de francs burundais, tel est le procès rendu le 02 février par la cour suprême de Bujumbura contre une trentaine de personnalités accusées d’avoir participé au putsch manqué de mai 2015. Les personnes condamnées font parties des acteurs politiques, les militaires, acteurs de la société civile ainsi que des journalistes. Le procès a été rendu en l’absence totale des concernés. Ils sont tous en exil ; il y en a même qui sont déjà décédés. Maitre Janvier Bigirimana dit que le procès a été fait en violation des procédures judicaires ; il dénonce un procès politique.
II. Les réfugiés burundais vivant dans le camp de Nduta dans le district de Kibondo en Tanzanie sont souvent victimes des attaques à main armée. Ils sont blessés ; enlevés voire tués. Depuis le début de cette année 2021, le bilan est d’un réfugié tué, un réfugié blessé et trois cas d’enlèvements. Les réfugiés burundais de Nduta craignent l’infiltration des éléments en provenance du Burundi. Ils demandent au HCR et au gouvernement Tanzanien d’assurer leur sécurité.
III. La République unie de Tanzanie répondra devant l’histoire par rapport aux atrocités que les réfugiés burundais subissent sur son sol depuis 2015. C’est Léopold Sharangabo, vice-président de la Coalition des Défenseurs des Droits de l’Homme des personnes Vivant dans des Camps de Réfugiés dans la région, qui le dit. La coalition demande à la Tanzanie de cesser le comportement inhumain qu’elle affiche envers ces réfugiés. Léopold Sharangabo tient ce discours après une attaque de gens armés de fusils au camp de Nduta mercredi dernier ; attaque au cours de laquelle, des gens ont été blessés. Cette organisation demande au HCR et à la communauté internationale, de réagir au plus vite contre ce comportement envers les réfugiés burundais.
IV. Le manque d’éducation civique et l’impunité sont les causes des maltraitances qui s’observent chez les enfants, ces derniers temps. Le Mouvement International de la Jeunesse Burundaise MIJB demande au gouvernement de sensibiliser les administratifs à la base pour le bien-être de l’enfant ; l’avenir du pays. Carène Kelly Inarukundo, présidente du mouvement MIJB.
V. Le responsable des services de renseignements à Makamba est en détention. Le motif de son arrestation est qu’il est soupçonné de faire un commerce frauduleux dans cette province. Il profitait de ses fonctions pour demander des pots de vins aux commerçants.
VI. Les sociétés SOBUGEA et Air Burundi viennent de fusionner pour créer une nouvelle société qui va opérer sous la dénomination de Burundi Airlines. Les actionnaires de cette société, l’Etat burundais ; les sociétés Sabena et Socabu. Les actions de l’Etat s’élèvent à 92 pourcents soit plus de 14 milliards de francs burundais. Les sociétés Sabena et Socabu se partagent le reste soit 4 pourcents chacune. Le total des actions s’équivaut à plus de 15 Milliards.